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Bénin : un risque prévisible de famine, de bonnes nouvelles attendues ce mercredi

Publié le mardi 5 avril 2022  |  Fraternité
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© Autre presse par Dr
Plus de 67 millions de tonnes de céréales produites en 2017 dans les pays du CILSS
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Au Bénin, comme dans le monde, le prix des intrants agricoles a connu une forte hausse d’au moins 20% pour cette année 2022. Un risque probable de famine, affirme Romuald Wadagni sur l’émission ‘‘Débat Public’’ d’hier sur l’Ortb et Canal3. Par la même occasion, il a invité la population au civisme une fois que ces intrants seront rendus disponibles.

De 12 000 à 40 000 F cfa. C’est le nouveau prix d’achat pressionnel de l’urée si rien n’est fait, a confié Romuald Wadagni, ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, sur l’émission le Débat Public. Ceci confirme une hausse effective du prix des intrants agricoles qui fait grincer les dents au sein des agriculteurs sur toute l’étendue du territoire. Si certains essaient d’identifier les causes, d’autres pensent aux conséquences sur la productivité et la cherté des produits agricoles dans les années à venir. « La plupart des pays dans la sous-région sont menacés de famine dans les prochains mois. Parce que le prix des intrants agricoles ne fait que monter alors qu’il n’y en a pas assez », a affirmé le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances. Pour lui, il y a un vrai danger qui menace la sous-région, celui de l’indisponibilité des intrants. Ce qui fera chuter la production agricole avec des conséquences comme la famine, a-t-il noté.
Le gouvernement annonce des mesures, le civisme des producteurs attendu
Suite à la cette hausse du prix des intrants agricoles, plusieurs mesures sont envisagées par le gouvernement pour le compte de la campagne 2022-2023. Entre autres dispositions, se retrouvent celles du stockage en quantité suffisante des intrants ainsi que d’importantes subventions pour faire baisser significativement les prix. « Je pense que pour le mercredi prochain, nous allons faire des annonces pour permettre à nos producteurs de maïs, mil, sorgho, d’avoir accès aux intrants à des prix très bas », a confié le ministre Wadagni. Une décision saluée par Noêl Chadaré qui invite le gouvernement à en faire davantage. Mais, la réussite de la mise en place de ces mesures ne serait pas facile si l’on sait que chaque année, des revendeurs exportent par des voies illicites, les intrants agricoles dans d’autres pays de la sous-région. Une pratique que déplore Romuald Wadagni tout en invitant ces commerçants à plus de responsabilité. « Il faudrait qu’on veille pour que ces intrants agricoles ne sortent pas du pays. Parce qu’ils sont subventionnés. C’est pourquoi nous en appelons au civisme des uns et des autres », a-t-il conclu.
Paul Fandji (Stag)
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