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Célébration de la 19ème journée nationale de lutte contre les troubles dus à la carence en iode: Pour exiger la vente du sel iodé bien emballé pour la santé des consommateurs
Publié le mardi 31 decembre 2013   |  Ministère


Fatouma
© Autre presse par DR
Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


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« Béninois, Béninoises, chers consommateurs, exigeons de nos vendeuses, du sel iodé bien emballé ». C’est autour de ce cri de cœur de Madame le Ministre de l’Agriculture, Fatouma AMADOU DJIBRIL que la 19ème Journée nationale de mobilisation pour la lutte contre les troubles dus à la carence en iode a été célébrée avec faste dans ville de Parakou. Une ville entièrement mobilisée en vue d’un changement de comportement sur la consommation du sel iodé dans les assiettes.

Du Directeur de cabinet du maire de Parakou à Madame le Ministre en passant par le représentant du Préfet du Borgou-Alibori, il a été question d’expliquer l’importance et la nécessité de consommer le sel iodé bien emballé par la population. Surtout qu’il y a deux décennies, explique Madame le Ministre, les troubles dus à la carence en iode constituaient au Bénin un problème majeur de santé publique, se traduisant par un taux élevé de goitre avoisinant 60%. Ce qui a évidemment un impact négatif sur la survie des enfants, leur capacité intellectuelle et d’apprentissage, sur la force de travail et la productivité des adultes.

Dans son discours, le ministre de l’agriculture Fatouma AMDAOU DJIBRIL est revenue sur la stratégie d’iodation universelle du sel pour l’élimination des troubles dus à la carence en iode (TDCI). C’est pourquoi, la CEDEAO a rendu obligatoire depuis 1994 l’iodation du sel dans tous les Etats membres. Et depuis, le Bénin a fait des progrès remarquables grâce à la Direction de l’Alimentation et de la nutrition appliquée avec l’appui de l’Unicef. Ainsi, la réduction du taux de goitre est passée en milieu scolaire de 60% à 3,7% en 2001 et 3,5% en 2011.


Quant à la proportion de ménage consommant du sel adéquatement iodé, elle est passée de 72% en 2001 à 86% en 2011 avec un impact très positif de la consommation du sel iodé sur la santé de population béninois.

Des résultats qui demeurent fragiles pour le ministre d’où la nécessité pour elle de les consolider pour prétendre atteindre des critères d’élimination des TDCI en 2015, échéance fixée par l’Assemblée mondiale de la santé. Pour finir, le Ministre de l’agriculture a invité chaque ménage d’assurer la veille à ce que le sel iodé soit conservé dans les bocaux ou autres emballages propres et étanches, conservé loin du feu. Un message bien reçu par les femmes de Parakou qui sont reparties chacune avec un emballage de sel iodé.

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