La mondialisation connait une accélération, le développement des échanges ou encore le nombre de membre croissant de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en sont la preuve. Toutefois, après avoir contribué à la croissance mondiale et par conséquent à l’amélioration des conditions de vies des populations, le commerce international connait ses dernières années des turbulences. L’on en témoigne le récurrent débat sur les gagnants et les perdants de la mondialisation en occident, les tensions commerciales opposant la Chine et les Etats-Unis , l’enlisement du cycle de développement entre autres.
L’invasion russe en Ukraine décidée le 24 février 2022 par le sieur Vladimir Poutine ne devrait pas améliorer cet état de fait. Cela en partie à cause des sanctions infligées à la Russie en représailles à son opération « de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine ». D’ailleurs pour s’en convaincre, pour le Fonds Monétaire International (FMI) les sanctions occidentales infligées à la Russie « auront aussi un impact substantiel sur l’économie mondiale ». Quoi qu’il en soit, il est indéniable que cette guerre est un coup dur pour les échanges internationaux et risque de fragmenter davantage les échanges internationaux en différents pôles.
LES ECHANGES INTERNATIONAUX VACILLENT
Alors que l’économie internationale est encore en réminiscence suite à la pandémie sanitaire relative à la COVID19, le conflit opposant la Russie à l’Ukraine devra ébranler l’économie internationale. Si les conséquences à long terme sont encore difficiles à prédire en raison de l’incertitude relative à cette guerre, à court terme, ce conflit armé affectera les échanges entre les différents pays. A cet effet, l’OMC table sur une croissance des échanges internationaux entre 2,4% et 3 % cette année. Pourtant, en octobre dernier, elle anticipait une croissance de 4,7 %. Soit une amputation de la moitié de la croissance espérée.
Cette chute des échanges internationaux s’explique d’une part par les sanctions imposées à la Russie qui impactent directement les flux internationaux. Et d’autre part par l’augmentation rapide des prix internationaux par rapport aux prix domestiques. Cette augmentation peut conduire à une certaine réaffectation de la consommation des biens manufacturés échangés vers les services.... suite de l'article sur Autre presse