Le président sortant devance la candidate du Rassemblement national.
Emmanuel Macron a été réélu comme président de la république française dimanche 24 avril à l’issue d’un second tour qui l’opposait à la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen.
Selon les estimations publiées dimanche soir peu après 20h, le président sortant devance la patronne du Rassemblement nations (RN) avec un score de près de 58% contre un peu plus de 41%.
Près de 49 millions de Français étaient appelés à voter lors de ce second tour de la présidentielle qui se déroulait quinze jours après un premier round, qui avait vu le président sortant arriver en tête des suffrages exprimés avec 27,85 %, contre 23,15 % pour Marine Le Pen et 21,95% pour le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
Moins mobilisés que d’habitude, les électeurs étaient un peu plus de 71% seulement à s’être déplacés aux urnes, soit un taux d’abstention de 28% environ contre 26,3 % au soir du premier tour, le 10 avril. C’est la première fois qu’autant de français boudent un second tour d’une élection présidentielle depuis 1969. A l’époque, répondant massivement à l’appel du candidat communiste Jacques Duclos, éliminé au premier tour, une grande partie des électeurs de gauche avait refusé de voter pour ne pas choisir entre Georges Pompidou et Alain Poher, tous de issus de la droite et qualifiés par le leader communiste de « bonnet blanc et blanc bonnet ».
Avec 41% de voix environ, Marine Le Pen obtient le plus grand score jamais recueilli par un candidat d’extrême-droite dans une élection présidentielle en France.