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Concertation politique au sein de l’Opposition: Iréné Agossa n’exclut pas de rencontrer Candide Azannaï

Publié le mardi 3 mai 2022  |  Matin libre
Iréné
© Autre presse par dr
Iréné Agossa, colistier du candidat au poste de président de la République, Corentin Kohoué
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Appréciant Candide Azannaï dans sa logique face à la résolution de la crise politique qui secoue le Bénin, Iréné Agossa entend discuter avec le président du parti Restaurer l’espoir ( Re) en vue de concilier leurs positons pour aboutir à une solution définitive de la crise. Le président du parti Restaurer la confiance (Rlc) l’a fait savoir dans un entretien accordé à Tempo Tv.



« Je respecte très souvent le président Azannaï pour sa cohérence dans les idées », a déclaré Iréné Agossa sur Tempo TV. Le président du parti Rlc, salue la cohérence dans ses idées qui ont présidé au refus de participer aux élections de 2019, et à l’élection présidentielle qu’il a condamnés. « Moi je le respecte pour sa cohérence, pour la conviction qui l’anime et qu’il soutient », a martelé Iréné Agossa. Cependant, tout en soutenant Azannaï dans sa position et dans sa logique, le président du Rlc entend discuter avec lui, afin de lui exposer sa propre logique et ses convictions en vue du règlement de la crise. Une logique qui, pour sa part, prône la participation aux élections : « Nous avons pensé nous à notre niveau, aller discuter avec lui, et lui parler de l’autre logique qui veut dire, est-ce que nous allons laisser nos populations, nos institutions dans cet état et dire que sans le règlement des conditions qu’il pose, nous n’allons pas participer aux élections ? », a-t-il indiqué.

Agossa réitère donc son soutien à Azannaï dans sa logique politique, qui selon ses propos est à l’antipode de celle des Démocrates qui, dit-il, « viennent créer une confusion , sans reconnaître leur responsabilité dans ce qui s’est passé». Dans sa logique, Candide Azannaï est préoccupé par le sort de leurs militants en difficulté dans les prisons, en difficulté en exil et d’autres blessés ou décidés et dont il faut discuter, comme préalable à tout dialogue politique. Mais pour Iréné Agossa, il faut inverser les rapports de force à partir des urnes pour obliger le camp d’en face « à parler de ça ». Ce sont deux logiques différentes pour aboutir au même résultat, fait-il remarquer : « Nous autres participons aux élections, inversons les rapports de force et discutons en obligeant le Pouvoir à parler de ça », poursuivra-t-il. Iréné Agossa espère donc convaincre le président Candide Azannaï, au moyen d’arguments pour aboutir à un consensus.



Mike M.
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