Du 02 au 15 mai, la Délégation de l’Union européenne au Bénin commémore le Semaine de l’Europe. Plusieurs activités sont prévues pour marquer l’événement. Elles ont commencé hier, lundi 2 mai 2022, par une descente au commissariat du 3e arrondissement de Parakou. Là-bas, la Délégation composée des Ambassadeurs, des chefs de coopération et autres, a touché du doigt la mise en œuvre du Projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police républicaine (Paop).
D’un montant global de 3 millions 515 mille euros avec ses 4 axes que sont la Police communautaire, la lutte contre la cybercriminalité, les ressources humaines, c’est-à-dire la formation et la communication interne et externe, Le Projet d’appui à l’opérationnalisation de la Police républicaine (Paop) est financé par l’Agence belge de développement (Enabel) et le Royaume de la Belgique. Au commissariat de Parakou, la Délégation de l’Union européenne a été renseignée sur les résultats de la mise en œuvre du projet, surtout dans sa composante de Police communautaire.
Pour Aspeel Christophe, Intervention Manager du Paop, la mise en œuvre de la Police communautaire vise à aider la Police à répondre aux besoins et attentes de la population et répondre avec des fonctionnalités de base que sont l’accueil, les visites de quartiers et les recherches locales, la sécurité routière, etc. « En matière de résultat, déjà on a la visibilité du commissariat. C’est le commissariat du 3eearrondissement de Parakou. Maintenant, on peut remarquer qu’on a mis une charte graphique sur le bâtiment. Tous les bâtiments de la Police ont les deux couleurs de l’uniforme des policiers à savoir le bleu roi et le bleu ciel. On a également la même chose sur les motos et les voitures. Toutes les motos et toutes les voitures sont reconnaissables. Ça veut dire qu’il peut aussi avoir un contrôle, que ce sont des motos et voitures professionnelles. On essaie aussi de travailler sur des formations d’aide aux victimes, des formations de sécurité routière qui vont arriver par la suite, pour essayer d’appuyer toutes les fonctionnalités de base du commissariat pour que les gens qui y travaillent puissent répondre aux besoins et aux attentes de la population », a laissé entendre Aspeel Christophe. L’autre aspect sur lequel, il a mis l’accent, est que la population, si elle a des besoins et attentes en termes de sécurité, aura en face d’elle des policiers et policières qui pourront répondre à ses attentes et besoins, donc des policiers plus ouverts à la discussion et à ce qu’on appelle la coproduction de la sécurité. Le projet a commencé fin 2019 et se terminera fin 2023. « Je suis particulière satisfait parce qu’on a un commissaire d’arrondissement qui crée plein de choses de lui-même. En fait il fait la Police communautaire depuis longtemps, peut-être sans mettre le nom. Mais il crée plein d’activités. Il fait des sensibilisations, encadre des marathons pour femmes. Il répond vraiment aux besoins et attentes de sa population », a témoigné Aspeel Christophe.