Le Bénin, à l’instar de certains pays africains est le théâtre d’attaques terroristes depuis quelques mois. Pas plus tard que dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai 2022, une autre attaque a été perpétrée à Porga, au nord-ouest du pays. Mais, fort heureusement, ces groupes armés ont été tenus en échec par les soldats béninois qui ont vaillamment riposté. Pas de blessés ni de morts dans leur rang, du moins, jusqu’aux dernières nouvelles. Cette riposte montre que nos soldats peuvent mieux faire s’ils sont bien formés et équipés de matériels adéquats. Comme on le dit souvent, une mission, des hommes et surtout les moyens. Cela suppose que l’armée béninoise a la capacité d’anticiper sur des attaques et surtout tenir en échec les Djihadistes si elle était mieux lotie. C’est vrai que ces femmes et hommes en uniformes n’ont pas le choix que de garantir l’intégrité territoriale et la sécurité des personnes et des biens mais, il faudrait qu’ils soient vraiment "armés". D’ailleurs, à ce sujet, l’Etat béninois face à cette situation et quoique limité par les moyens, ne reste pas les bras croisés. Comme le dit l’adage, "tant qu’il reste à faire, rien n’est fait". D’où, il urge aux gouvernants de créer les bonnes conditions de vie et de travail à nos vaillants soldats. Dans les pays où les soldats font des merveilles face à ces Djihadistes, ce n’est de la magie. Ils sont tout simplement outillés pour maîtriser au mieux la situation. Ainsi, ces pays mettent en œuvre diverses formes de coopérations militaires destinées à renforcer la capacité d’intervention de leurs armées face au terrorisme. Bien vrai que le Bénin n’est pas à la traîne dans ce domaine. En somme, l’Etat peut aller encore plus loin, car la lutte contre le terrorisme implique non seulement plusieurs acteurs mais aussi, c’est une veille de tous les instants pour la survie et la sauvegarde de l’intégrité territoriale.
Richard AKOTCHAYE