La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient de condamner un homme, G. Patrick, à 5ans de prison plus une amende de 1 million Fcfa à verser au Trésor public pour escroquerie. Il va aussi rembourser la somme de 161 millions 202 mille Fcfa à dame Affoussatou, sa victime. La dernière comparution du condamné G. Patrick devant la cour remonte au 25 avril 2022. Ce jour-là à la barre, G. Patrick a dit travailler pour un dénommé Moutourage qui serait le patron de la société qui l’emploie et qui livre des marchandises, principalement du soja. Toujours selon les faits, tout allait bien jusqu’au moment où dame Affoussatou a commencé par avoir des soupçons sur la crédibilité de Moutourage, un expatrié résident au Bénin.
Les soupçons de dame Affoussatou se sont avérés lorsqu’elle a passé une commande d’un montant de 97 millions Fcfa sans avoir été livrée comme prévu. Au même moment, le nommé Moutourage, a disparu sans laisser de adresse où on peut le trouver. Elle s’est ensuite rapprochée de G. Patrick pour qu’il l’aide à trouver son patron Moutourage. Malheureusement pour dame Affoussatou, le nommé Moutourage n’a jamais été retrouvé. Par conséquent, elle n’a jamais pu rentrer en possession de son argent. Cependant, tenant à poursuivre son commerce, dame Affoussatou, a continuer à faire confiance à G. Patrick qui lui a proposé d’autres sources d’approvisionnement de marchandises. C’est ainsi que G..Patrick fit appel à un certain Paraïso pour jouer le comptable et celui-ci a réussi à récupérer auprès de dame Affoussatou, une somme de 8 millions 200 mille Fcfa pour une ouverture d’un compte bancaire. Par ailleurs, G. Patrick a aussi réussi à prendre 52 millions Fcfa chez dame Affoussatou pour la commande de la marchandise promise. Comme si elle avait été aveuglée par ses faussaires, dame Affoussatou a s’est encore une retrouvée sans marchandise après commende.
A la barre ce 25 avril 2022, G. Patrick avait reconnu les faits, maïs il a voulu faire croire à la Cour qu’il a pu passer la commande par l’intermédiaire de son patron qui a mis la marchandise en vente sans l’avoir informé au préalable.