Créé il y a plus d’un quart de siècle, l’orchestre Digui-Séhoun de Gogounou est une initiative de Adam Gani. Après tant d’années d’expériences, le groupe est à la recherche de bonnes volontés pouvant l’aider à réaliser le rêve de la compilation de ses meilleurs succès sur support audiovisuel.
L’orchestre « Digui-Séhoun » de Gogounou fait de la musique inspirée des valeurs et cultures traditionnelles Peulh. Il compte 45 membres répartis suivant l’approche genre. En effet, on y dénombre 20 femmes. Soit 44,44%. Le groupe offre ses prestations contre de petits cachets. En plus du cachet de droit de déplacement, il se contente de quelques billets ou pièces de congratulation. C’est là l’essentiel des sources de revenu de l’orchestre « Digui-Séhoun » de Gogounou. Selon son président Adam Gani, les membres de l’orchestre se retrouvent en saison pluvieuse pour les compositions de chansons et les répétitions. Après les récoltes des céréales et des cultures de rente telles que le coton, ils se cotisent pour s’acheter les instruments de musique moderne à savoir : la batterie et des guitares. Habituellement, les thèmes abordés par le groupe dans ses chansons s’inscrivent dans les chapitres de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de la morale et du civisme. Mais lorsqu’il est sollicité à l’occasion de manifestations de tierces personnelles, il est d’abord briefé sur les sujets, afin de composer des chansons de circonstance. Ces manifestations sont le plus souvent des mariages, des baptêmes d’enfants. A ces occasions, les morceaux exécutés font l’éloge et la gloire des familles à l’honneur. Pour leur grande chorégraphie, l’orchestre est aussi souvent invité par des personnages publics pour faire de la déclamation politique. La chorégraphie en question est faite d’acrobatie et de roulade avant au pied levé. Un tout qui force l’admiration du public.