En route vers l’Assemblée Nationale, le Président du Parti Restaurer la Confiance (RLC) de l’opposant Iréné Agossa peint en noir la gouvernance du Président Patrice Talon et invite le peuple béninois à une mobilisation générale pour les élections législatives du 08 janvier 2023. Il démonte les arguments de ses adversaires politiques et pense que l’heure du débat, du vrai débat a sonné. C’était à l’occasion d’une déclaration solennelle le samedi dernier au bar sous l’étage à Womey à Abomey-Calavi à la faveur de la cérémonie d’adhésion de la coalition 2021 à son parti politique. Lisez plutôt
« Le pouvoir en place est dans la logique de la rupture démocratique…Une fois à l’Assemblée Nationale, nous allons contraindre Talon à changer sa gouvernance, nous allons l’amener à mieux s’occuper des pauvres »
Je remercie tous ceux qui ont effectué le déplacement pour assister à cet événement heureux qui consolide l’esprit démocratique dans notre pays. Mais tout ce qui se passe dans ce contexte ne doit pas nous échapper. Nous sommes à la veille d’une élection capitale, les élections législatives qui vont se dérouler le 8 janvier prochain. Ces élections sont déterminantes et historiques pour notre pays. Et c’est dans ce contexte électoral que la coalition 2021 a fait le choix de la foi, de l’audace et de l’engagement. Monsieur le président de la coalition 2021, je tiens à vous dire et à tous vos camarades qu’accepter d’être avec RLC, c’est avoir foi en la République, accepter la République comme son identité, mais être audacieux, ne pas avoir peur, la peur n’est pas avec nous, il faut s’engager derrière la vision qui nous anime : Défendre notre patrie, Défendre l’identité du Bénin et faire en sorte que la culture des urnes soit la réalité chez nous. Si vous êtes énervés, si vous n’êtes pas satisfaits de la gouvernance actuelle, vous allez manifester cela à travers les urnes. Si vous êtes satisfaits de ceux qui sont là, vous le manifestez aussi à travers les urnes. Nous n’allons jamais encourager l’usage de la force pour l’obtention du pouvoir. Nous sommes entièrement contre. Car la seule manière de promouvoir la démocratie est de continuer à voter, continuer à manifester notre souveraineté à travers les urnes. C’est ainsi que nous allons pouvoir gagner l’avenir.
Le monde de demain c’est pour ceux qui vont respecter les principes démocratiques, c’est pour cette raison que nous nous sommes opposés au pouvoir en place car, ce pouvoir avec son système est dans la logique de la rupture démocratique en mettant en place un système mono-politique, qui monopolise toutes les institutions à partir du parlement jusqu’à la Cour Constitutionnelle en passant par les autres institutions du pays. Cela n’est pas normal. C’est pourquoi nous nous sommes inscrits dans l’opposition pour inverser la tendance et faire en sorte que le président du parlement prochain soit élu par le peuple. C’est-à-dire que désormais vous allez écouter les offres des partis politiques, ce que nous voulons faire au parlement. Vous ne pouvez plus choisir un président du parlement ou bien un groupe majoritaire au parlement sans savoir la politique qu’il veut mener là-bas. J’ai été surpris que certaines coalitions viennent vous imposer le président du parlement. Nous allons changer l’ordre des choses. Vous devez déjà connaître à travers votre vote, le président du parlement prochain. Ceci, à travers sa vision de travail, sa logique de pouvoir conduire le parlement dans le sens où le débat démocratique doit être seulement mené. Chers compatriotes, c’est notre mission et pour que cette mission réussisse, vous devez sortir massivement pour vous inscrire sur les listes électorales. Le seul secret pour qu’on gagne cette élection, c’est que vous votiez massivement. Sortez pour aller voter. Pour aller voter, il faut être sur la liste électorale et pour être sur la liste électorale, il faut pouvoir aujourd’hui être pris en compte par la procédure du Ravip. Ça a été prorogé. Je vous invite à massivement sortir. Dites à tout le monde ici et ailleurs dans les villages, de sortir pour manifester leur mécontentement à travers les urnes. Car, vous êtes mécontents. Ça ne va pas parce que le panier de la ménagère est réduit. Ça ne va pas parce que le pouvoir d’achat est diminué totalement. Ça ne va pas parce que le chômage est permanent. Ça ne va pas parce que les enseignants qui apprennent à nos apprenants au primaire et au secondaire reçoivent leur salaire 9 mois sur 12. On appelle ça la précarité. Ça ne va pas parce que nous ne sommes pas capables aujourd’hui de nous auto-suffire sur le plan alimentaire. Ça ne va pas parce que nous n’avons pas pris en compte les qualités intrinsèques de notre économie. Le Bénin est un pays de service et de transit. Nous ne pouvons en aucun cas, dans un système économique nous éloigner du Grand marché nigérian qui fait plus de 200 millions de bouches à nourrir. Une opportunité énorme pour notre pays. Nous avons tourné dos à ce marché en comptant uniquement sur le coton qui ne peut pas seul résoudre les problèmes du pays. Certes, on en a besoin, mais nous ne pouvons pas nourrir nos enfants si nous n’avons que le coton. Chers compatriotes, nous avons une mission importante. C’est l’heure du débat. C’est l’heure où nous devons confondre nos idées. C’est l’heure où les députés actuels doivent faire leur bilan, ils doivent justifier les lois qu’ils ont votées. La loi sur l’avortement, la loi sur l’embauche qui permet que l’employé qui a fait plus de 20 ans de travail puisse être renvoyé juste avec 3 mois de salaire. Ils doivent justifier ça. Ils doivent justifier toutes les lois qu’ils ont votées. La loi sur la décentralisation. Ils doivent nous dire pourquoi ils ont voté cette loi. Et nous devons proposer à notre tout ce qu’il faut pour que ça change. C’est ça le débat démocratique. Mais vous allez constater qu’ils ne veulent pas ce débat.
« C’est l’heure de la vérité, du vrai débat. Il faut que chacun s’exprime. Mais retenez que ceux qui vous parlent d’élection exclusive vous mentent. Ils ont envoyé leurs collègues en prison, en exil et ils veulent maintenant être candidats alors que les règles du jeu n’ont pas changé »
Demandez-leur pourquoi ils ont voté telle ou telle loi. Sinon, ils vont vous mentir. Ils veulent avoir pour béquille le président Talon. Le président Talon est déjà président. Mais les députés qu’est-ce qu’ils veulent aller faire ? Quelle est leur responsabilité dans ce que nous vivons aujourd’hui. Ce sont eux qui ont voté les lois. Ce sont eux qui ont permis que nous soyons dans une dictature des lois. Ils doivent justifier cela. Ils veulent vous tromper parce qu’ils ne peuvent pas faire ce débat.
De l’autre côté, vous allez voir que parmi nous les opposants, il y a un camp qui veut avoir pour béquille, un ancien président pour dire « Nous sommes du camp de cet ancien Chef d’État. Nous sommes de Boni Yayi. Nous sommes de ci, nous sommes de ça. Nous sommes avec lui. Demandez-leur ce qu’ils veulent aller faire au parlement. S’ils sont des anciens députés, demandez-leur ce qu’ils ont fait en leur temps au parlement, ce qu’ils vous ont apporté de bien. C’est l’heure de la vérité, du vrai débat, du débat public. Il faut que chacun s’exprime. Ne leur permettez plus d’utiliser des béquilles d’ancien président pour être en wagon au parlement. Une fois au parlement, Ils vont se reconvertir tous aux côtés de l’actuel Chef de l’État Patrice Talon.
Mes chers compatriotes, c’est pour cette raison qu’ils amènent de faux débats en parlant aujourd’hui d’élection exclusive. C’est un faux débat. Il n’y a pas eu d’élection exclusive en 2021. Il y a eu simplement des gens qui ont choisi de ne pas aller aux élections. Posez-leur la question, qu’est-ce qui a changé maintenant et ils veulent aller aux élections. Le président Talon est toujours au pouvoir, les lois sont les mêmes, les conditions sont les mêmes. Ils ont envoyé des collègues en prison, en exil et pourquoi ils se décident d’aller aux élections aujourd’hui. Posez-leur la question. Ils ont choisi à aller aux élections aujourd’hui parce qu’ils ont fait le choix. Pourquoi ils n’étaient pas aux élections en 2021 pour qu’on travaille ensemble en réduisant le pouvoir du chef de l’État. Ils nous ont condamné tout simplement parce que nous avons voulu jouer le jeu démocratique en participant à élection présidentielle. Monsieur le Président de la Coalition 2021, vous avez raison de nous choisir parce que nous avons eu raison sur eux. Nous avons participé au processus démocratique. Nous avons favorisé le processus démocratique et aujourd’hui, ils sont en train de jouir de ce processus démocratique. Ce sont eux qui voulaient empêcher par la méthode d’un autre siècle, le bon déroulement du processus démocratique.
Mes chers frères, en 2019 et 2021, il y a eu violences et des morts. Nous ne pouvons pas continuer dans un état d’irresponsable. La Criet est là et condamne même celui qui a pris une bouteille de champagne à des années de prison. Les tribunaux sont là. Mais comment se fait-il que des militaires de notre pays, des citoyens soient victimes d’une violence jusqu’à ce qu’il y ait mort et qu’on ne connaisse pas les responsables jusqu’aujourd’hui. On dit chez moi en fon "les âmes de ces victimes se feront elles-mêmes justice."
On cherche le coupable de son meurtre et on lui inflige la peine qui correspond à son acte. Est-ce qu’un pays peut avancer sans l’application de ces lois ? Peut-être les responsables de ces actes sont parmi nous sans qu’on le sache. Certains sont emprisonnés actuellement. Sont-ils vraiment les coupables ? On ne peut le confirmer. Il est obligatoire de connaître les coupables. S’ils seront condamnés ou non, la décision nous reviendra. Rappelez-vous qu’au cours de la conférence des forces vive de la nation, le feu Président Mathieu Kérékou a demandé à être pardonné de ses actes commis au cours de la révolution. Il a coulé des larmes et nous l’avions pardonné.
Après cet événement, il fut élu à nouveau par le peuple pour un mandat de 5 ans renouvelable. Cela prouve que nous connaissons la voie du pardon. Mais sans reconnaissance du tort causé, on ne peut pardonner. Il y a des estropiés, des orphelins mais on ne sait qui est à la base de cela. Si le nom d’un député y figure, ce n’est pas bon. Nous devons mener des enquêtes.
Si ceux qui sont actuellement en prison ne sont pas les vrais coupables, il faut qu’ils soient mis en liberté. Afin que cela ne se reproduise plus.
Pour ne plus parler de cette situation, ils le camouflent avec d’autres dossiers. Nous avions mené les démarches. Celui qui est là est venu par la prise de certains décrets, pour le faire descendre, il faut en faire de même. Ce sont vos alliés qui ont divulgué ce que vous avez fait et dit. Qu’il y a l’argent qui circule et c’est avec cela qu’il fut élu. Nous sommes là pour vous montrer qu’il n’y a plus d’argent dans le bateau et que sans ça, on peut le descendre. Nous n’allons pas oublier d’expliquer qu’il y a la famine et le ventre affamé n’a point d’oreilles.
« Le peuple réclame un parlement où il y a les forces de l’opposition…Sans l’argent, nous allons gagner les élections »
Il est important de savoir que ce n’est pas le vote des lois qui est capitale. Mes chers amis, je tiens à vous préciser que cette histoire d’élection inclusive et exclusive n’est qu’une forme d’alibi. Le problème du pays n’est pas là. Ce que veulent les béninois aujourd’hui, c’est un parlement où il y a les forces de l’opposition. Nous en sommes une et pour que vous puissiez nous choisir, vous devez savoir ce que nous voulons faire là-bas en votre nom. C’est ça le vrai débat. Mais les deux tendances dont je viens de vous parler ne veulent pas un débat. Ils veulent plutôt parler du conflit entre Talon et Yayi. Ce n’est pas ça notre problème. Si le Président Yayi a un problème avec lui, qu’ils aillent le régler entre eux. Ce n’est pas le problème du peuple. Ils ont tout le temps pour régler leurs problèmes. Celui du pays aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas les moyens. On n’a pas l’argent : c’est ça le véritable problème. Nous sommes en insécurité. Nous sommes attaqués de partout par les terroristes. Nous avons un problème d’énergie, l’électricité nous manque. Le problème du pays aujourd’hui est que le salaire ne suffit pas, le travail n’est plus de nourrir sa famille. Notre problème aujourd’hui, c’est de faire en sorte que nous ayons plus peur des chefs même. Nous devons les respecter. Pas en avoir peur afin de leur dire ce qui ne va pas. On vous a introduit dans une peur permanente. Nous ne devons pas avoir peur de celui qu’on a élu. Nous profitons ici, les médias sont là pour dire que la communauté internationale doit comprendre que le problème du Bénin n’est pas un problème d’élection inclusive et exclusive. Le problème de notre pays est ailleurs. Qu’ils ne fassent pas comme ils l’ont fait avec les méthodes rétrogrades, des méthodes qui n’ont rien à voir avec les développements du pays pour le conduire dans une situation comme celle de la Guinée, du Mali, du Burkina-Faso. Nous n’allons pas l’accepter. Nous voulons qu’on se pose les vraies questions pour trouver les bonnes réponses. Notre problème aujourd’hui, c’est qu’il y a un camp qui s’est occupé de toute la richesse et qui s’en est accaparée mais n’a pas les moyens de distribution vers la base. Il faut le dire partout, aux gens de la francophonie, de la CEDEAO, de l’UEMOA. Il ne faut pas s’éloigner des problèmes du peuple et venir poser de faux diagnostics et conduire un jour le peuple à accepter la farce comme déterminant pour établir la démocratie, non. Nous profitons de cette tribune et informons tout le monde en prenant à témoin vous ici présents. Que personne ne doit encore venir ici pondre les faux problèmes. Le véritable problème, c’est l’extrême pauvreté dans notre pays. Les pauvres demeurent pauvres pendant que les riches continuent d’être riches. Nous allons leur demander qu’ils nous aident dans l’espace francophone s’ils veulent notre développement. Nous demandons à la France de bien vouloir nous introduire dans son programme qu’il a mis en place dans le cadre de la création du système des réacteurs modernes afin d’être indépendante de la Russie. Qu’ils nous y introduisent car ils veulent prendre l’uranium au Niger. Pourquoi ne pas nous y ajouter et permettre à ce que nous développions notre pays, développer l’Afrique ? Nous demandons aux responsables de la francophonie de penser plutôt à cela que de venir soutenir de faux problèmes. Nous demandons aux responsables de la CEDEAO, comment nous pouvons avoir le Nigeria, grand producteur du pétrole dans la CEDEAO et les pays comme les nôtres se retrouvent avec un système où les produits pétroliers coûtent chers ? C’est une aberration. Nous ne pouvons pas avoir le Nigéria, membre de la CEDEAO et ici, le gasoil serait à 600f et plus. C’est faux. Nous pouvons nous entendre avec les autres pays et grouper ensemble nos commandes vers le Nigeria et faire en sorte que nous puissions l’avoir à bon prix. Cela se fait aujourd’hui en Europe avec le gaz. Imaginez un pays européen comme le Nigeria qui produit du pétrole. Vous pensez que la Russie peut les menacer jusqu’à ce point sans qu’ils ne s’entendent ? C’est parce qu’ils n’en ont pas qu’ils souffrent mais nous avons ça ici. Nous demandons à ceux de la CEDEAO de faire face aux problèmes du pays au lieu de venir régler de faux problèmes. Nous demandons aux responsables de l’Union Africaine de penser à cela. Parce que nous avons un autre pays, un grand pays comme l’Algérie qui produit du pétrole et brûle ses gaz Elle est membre de l’Union Africaine. Comment nous pouvons en souffrir chers frères. Nous sommes nés pour finir avec ça. C’est ce que nous allons défendre au parlement. Nous allons proposer des pistes pour permettre à notre pays de s’en sortir et non seulement notre pays mais aussi pour que la sous-région démarre une fois pour de bon. Mes chers compatriotes, nous avons des possibilités. Mais il faut que nous comptions sur vous. Ceux qui sont ici aujourd’hui, nous nous adressons à vous pour que vous soyez des relais. La bagarre est dure et ce n’est pas l’argent qui va nous faire gagner. Face à ce qui est, si vous croyez que c’est l’argent qui va nous faire gagner, c’est faux. Eux ils savent que vous allez parler d’argent c’est pourquoi ils se taisent. Et ils savent, quand ils vont amasser assez d’argent et que vous serez plus pauvres, s’ils viennent vers vous, vous allez prendre et les ramener.
Place au débat, que les députés nous disent le niveau d’endettement du pays
Le gouvernement veut vous appauvrir définitivement. Il veut vous rendre toujours pauvres pour demeurer les seuls riches. Nous ne pouvons pas toujours continuer avec ça et nous en sortir. Mais nous ne pouvons nous en sortir que par la foi, l’audace et l’engagement. C’est cette foi qui nous anime et qui fait que nous sommes fiers devant vous. Je vous demande ceci : si vous n’avez pas la foi, rappelez-vous de moi. Comme le disait le Christ, je suis le chemin qui conduit vers le Père, suivez-moi. Moi, je ne suis pas le chemin mais j’ai eu la chance qu’on m’ait montré le chemin. Suivez-moi et je vous conduis là où on m’a indiqué. Je vais vous conduire sur le chemin. Nous allons nous battre cette fois pour que ça marche. Je demande à tout le monde de s’engager pour que ça marche. Notre problème est de savoir comment nous devons être nombreux au parlement. Il ne faut pas qu’on vous trompe. Le débat c’est comment nous allons nous organiser pour qu’ici à Calavi, dans tous les villages et partout, nos bulletins soient plus nombreux. Quand on sera au parlement, la politique de gouvernance de Talon va changer et il sera obligé de tenir compte de vous, des plus pauvres, des dames qui n’ont plus rien, de celles dont on a cassé, entre temps, les marchandises aux abords des voies. Car, je vais vous dire pour finir que l’idée est bonne qu’on reconstruise les marchés et nous aurons de bons marchés dans peu de temps. Mais la taxe moins chère que vous payiez dans les anciens marchés de tomates et de poissons, votre bourse ne va plus vous permettre de payer cela dans les nouveaux marchés parce que les taxes et les impôts vont augmenter. Le cadre est différent, c’est pourquoi il faut créer la classe moyenne. Quand vous construisez un tel marché, vous devez augmenter les ressources pour que les citoyens aient les moyens d’aller payer dans ces marchés. Si nous sommes dans cet Etat, nous risquons d’avoir des marchés où il n’y aura que des oiseaux qui vont y habiter parce que si les populations n’ont pas les moyens d’aller payer dedans, elles n’iront pas là mais plutôt à côté dans les rues là où on peut payer avec 50F ou 30F et s’en sortir. C’est pour cette raison que nous devons être au parlement pour permettre à ce qu’il y ait d’amélioration et que les textes puissent changer. On ne peut plus construire de nouveaux marchés aujourd’hui sans mettre en place une forme d’énergie solaire sur tous les toits et permettre à ce que ce matériel produise de l’énergie et que le coût de location soit moindre. Demandez aux députés s’ils ont étudié ce dossier et s’ils connaissent le niveau d’endettement du pays ? Ils n’en savent rien. Nous ne pouvons les reconduire au parlement. C’est pourquoi je dis qu’aujourd’hui, nous allons mener le combat et nous comptons sur vous. Et chacun de vous doit pouvoir compter sur Dieu car c’est lui qui décide et personne ne peut en dire le contraire. Alors croyons en lui et à travers la grandeur de notre foi, notre victoire ne sera que la manifestation de notre grâce à l’endroit de Dieu le créateur. Nous n’allons jamais gagner si nous sommes contre des personnes. Nous gagnerons pour seulement rendre gloire à Dieu. Mes chers amis, j’ai vraiment envie de continuer mais je sais que nous allons nous revoir pour la campagne.
Réalisation Adrien TCHOMAKOU
Transcription : La Rédaction