Le maire de la Commune de Malanville, El Hadj Issaka Bako, à la tête de deux différentes délégations a sillonné les arrondissements de Guéné et de Toumbouctou. Les échanges ont porté sur le coton et l’éducation. C’était les 26 et 27 décembre 2013.
Le maire Issaka Bako à l’écoute de ses populations. A travers cette descente auprès des acteurs du coton, l’autorité a voulu suivre l’évolution de la campagne de commercialisation lancée par le Chef de l’Etat, il y a peu. Les producteurs sont en plein dans la récolte du coton graines dont la commercialisation au titre de l’année 2013-2014 a été lancée par le chef de l’Etat, il y a quelques semaines à Kandi. Dès lors, l’évasion de cette culture de rente est désormais possible. D’où la nécessité de veiller au grain. C’est à cet exercice que s’est livré le maire de la Commune de Malanville, El Hadj Issaka Bako, en se rendant dans les arrondissements de Guéné et de Toumbouctou. Deux arrondissements stratégiques de par la quantité de leur production et de par leur position géographique. Guéné est le grenier cotonnier de la Commune Malanville. Son accès facile et ses contacts avec Madécali, sont des facteurs favorisant l’évasion du coton vers le Nigéria. Quant à l’arrondissement de Toumbouctou, c’est une région de grande production de toutes les cultures. En somme, une riche vallée se situant, pratiquement, au point triple de la délimitation du Bénin, du Niger et du Nigéria. C’est donc conscient de ces réalités, que le maire et les membres du comité de lutte contre la sortie frauduleuse du coton ont effectué une tournée de sensibilisation jeudi 26 décembre 2013. Les producteurs de coton des deux arrondissements (Guéné et Toumbouctou) ont été sensibilisés sur la nécessité de sécuriser l’or blanc. C’est à cette condition, ont déclaré le maire et sa suite, que la Commune de Malanville jouera sa partition dans la production nationale du coton. C’est par là, que la Commune pourra tirer des dividendes pour réaliser des infrastructures sociocommunautaires. Par ailleurs, le maire et sa délégation ont fait part aux producteurs des risques qu’ils courent en mouillant le coton exposé sur les aires de stockage de commercialisation en vue d’accroitre les tonnages. Car, lorsque, le coton mouillé n’est pas acheté dans les délais escomptés, il perd sa qualité de premier choix. Ainsi, le proverbe selon lequel l’avarice perd tout en voulant tout gagner deviendra une leçon regrettable aux tenants de la mouille artificielle du coton avant la vente. Le vendredi 27 décembre, le maire Bako a procédé au lancement officiel de la commercialisation du coton à Goungoun.
Après le coton, l’école
Après ce étape, le maire a, par la suite, procédé à la réception d’un module de deux classes avec latrine et équipements au profit de l’école maternelle Boiffo dans l’arrondissement de Guéné. Le coût global de la réalisation de cette infrastructure scolaire s’élève en à environ 20 millions de francs Cfa. Les populations bénéficiaires ont saisi l’opportunité pour remercier le maire et sa délégation pour ce joyau dont l’inauguration est intervenue 48 heures après la fête de Noël. Pour elles, la qualité du module force l’admiration. Les autorités scolaires ainsi que l’association des parents d’écoliers ont salué l’initiative du conseil communal de Malanville que dirige le maire Issaka Bako.