Au cours de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji s’est prononcé sur la convocation adressée par le secrétaire exécutif de la Commune de Ouidah à l’autorité communale.
Par une lettre, le secrétaire exécutif de la mairie de Ouidah, Afizou Mama Sanni a convoqué le maire de la Commune à une session extraordinaire. Une méprise de la loi N°2021-14 du 20 Déc 2021 qui a suscité de vives polémiques sur les réseaux sociaux.
En contact avec les professionnels des médias le vendredi dernier, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji a donné son appréciation sur cet incident et a rassuré sur le fait que l’acte du SE de Ouidah n’est pas une remise en cause de la loi n°2021-14 du 20 Décembre 2021 portant code de l’administration territoriale en République du Bénin.
Pour Léandre Wilfried Houngbédji, il faut prendre cette méprise juste comme une erreur inhérente à tout être humain. Il fait remarquer que sur les 77 secrétaire exécutifs, c’est seulement au niveau de la mairie de Ouidah que cette erreur est survenue. En conséquence, précise-t-il, ce n’est pas la réforme qui est à remettre en cause.
« JE NE SUIS PAS SÛR QU’UN AUTRE SE FERAIT PAREIL », RASSURE WILFRIED HOUNGBÉDJI
Le porte parole du gouvernement a également fait savoir que le secrétaire exécutif concerné par cette méprise a vite reconnu son erreur et s’est excusé pour clore l’incident.
Les explications du SE après l’erreur
Face à la polémique suscitée par cette erreur de procédure, le secrétaire exécutif Afizou Mama Sanni a rompu le silence pour s’expliquer sur sa démarche.
« EN RÉALITÉ IL N’Y A PAS MATIÈRE À POLÉMIQUER SUR CETTE MÉPRISE DE MA PART. JE PROFITE D’AILLEURS DE L’OCCASION POUR REMERCIER LES UNS ET LES AUTRES POUR VOTRE VIGILANCE QUI VA PERMETTRE DE VITE RECTIFIER LA SITUATION« , RECONNAIT AFIZOU MAMA SANNI
Poursuivant dans ses explications, le secrétaire exécutif de la mairie de Ouidah affirme que l’acte qu’il a posé n’est pas un acte délibéré. A le croire, l’erreur est survenue alors qu’il a reçu un lot de dossiers à signer en urgence parmi lequel figurait la convocation.
En s’acquittant de ce devoir, il a manqué de faire attention et l’erreur est survenue, avait-il rassuré.