Le Bénin renforce la surveillance épidémiologique face à la recrudescence des cas de variole du singe en Afrique et au-delà.
« Notre système de santé doit être en alerte maximale ». A travers une correspondance en date du 2 juin 2022, le ministère de la Santé invite tous les agents de santé à surveiller de près tous cas suspects de cette maladie. « J’invite tous les agents à tous les niveaux à renforcer la surveillance épidémiologique et à notifier immédiatement tous cas suspects conformément aux définitions ci-jointes », précise la correspondance signée du directeur de cabinet du ministre de la Santé. Selon nos informations, deux cas suspects ont été déjà recensés et font déjà l’objet d’une surveillance.
Près de 1400 cas ont été déjà recensés par l’OMS sur le continent. Il s’agit de 1392 cas suspectés et 44 confirmés. Ce décompte concerne les cas enregistrés du début de l’année jusqu’à la mi-mai, et repose sur des rapports préliminaires. Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine , en République démocratique du Congo, au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone.
Bien que le virus ne se soit pas étendu à de nouveaux pays non endémiques en Afrique, sa portée géographique au sein des pays où des foyers sont apparus s’est élargie ces dernières années.
La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à l’autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, ainsi que des gouttelettes respiratoires.
Les symptômes, qui durent entre deux à quatre semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés.