Il y a trente ans, la Convention de Bâle ouvrait la voie à la régulation internationale des déchets dangereux pour protéger notamment les pays en voie de développement de toute importation frauduleuse venant des pays industrialisés. Dilemme au Bénin où environnement et santé menacent de couper un circuit économique local
«Gankpo gblé gblé! Gankpo gblé gblé!» Le crieur pousse sa charrette péniblement. Batteries de voiture, carcasses de ventilateur, câbles d’acier, bidons d’huile, boîtes de conserve, réfrigérateurs et écrans de télévision. Il collecte «la ferraille gâtée» pour la vendre à des dépotoirs comme celui de Django, ici dans le quartier de Godomey en pleine ville de Cotonou. Quatre ouvriers arpentent les tas et désossent minutieusement chaque pièce, en tongs, sans masque et sans gants.... suite de l'article sur Autre presse