Treize (13) partis politiques sur dix-sept conviés ont pris part à une rencontre avec la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), mardi 14 juin 2022. Le point des préparatifs des élections législatives de 2023 a été fait aux représentants des formations politiques. Occasion pour l’institution en charge de l’organisation des élections de recueillir les propositions et inquiétudes des partis représentés à cette première rencontre.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) s’investit dans les préparatifs des élections législatives de janvier 2023. Elle a rencontré dans ce cadre les représentants des partis politiques mardi 14 juin 2022. « Nous avons voulu rassurer les uns et les autres que les législatives se préparent pour le 8 janvier. Nous avons tenu compte du code électoral ainsi que des expériences du passé », a indiqué Sacca Lafia, président de la CENA, aux représentants de partis dont Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR), Les Démocrates, Moele-Bénin, Nouvelle force nationale, Parti du Renouveau Démocratique (PRD), etc.
En ce qui concerne la pièce d’identification pour le vote, le président a fait savoir que le permis de conduire, la carte électorale ou toute pièce officielle qui permet d’identifier l’électeur sont valables. « Avec les moyens techniques disponibles aujourd’hui, on est plus ou moins sûr que chaque citoyen n’est présent qu’une seule fois sur la liste », a rassuré Sacca Lafia.
Pour ces élections, 16000 postes de vote sont à pourvoir à raison de trois personnes par poste, soit environ 48000 personnes à recruter, selon Abou Soulé Adam, Directeur Général des Elections. Eric Houndété, président du parti d’opposition Les Démocrates a souhaité que les tendances politiques soient représentées lors de la sélection des agents de postes de vote pour éviter les fraudes. Il a proposé également que la possibilité soit donnée aux acteurs de vérifier le protocole d’extraction de la Liste Electorale Informatisée Provisoire (LEIP).
« Vous me soupçonnez, que je ne peux pas être impartial parce que j’ai des intérêts. C’est vrai, je suis un homme avec des intérêts à défendre. Mais, mes intérêts ne sont pas les intérêts du conseiller Gounou. Celui qui essaiera de faire en sorte que tout se passe normalement, le DGE (Directeur Général des Elections, Ndlr). Même nous aussi, on est là pour ça, pour que ça ne se passe pas dans l’intérêt d’un individu. C’est dans ce sens qu’on discute (…) Donc la contradiction des intérêts finira par nous amener à être équitable, juste et transparent », a expliqué Sacca Lafia, président de la CENA.
« Un sentiment global de satisfaction nous anime, parce que la Cena a fait des pas dans la préparation des élections. Cette séance a montré que beaucoup de choses se planifient pour que méthodiquement la Cena arrive à organiser le scrutin du 8 janvier », a confié Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin.