7ème Atelier régional du Cea Impact organisé à Cotonou: Tout sur les objectifs du Projet et les attentes à l’issue des travaux

Publié le mercredi 15 juin 2022 | Matin libre

© Autre presse par DR
7ème Atelier régional du Cea Impact organisé à Cotonou

Le Palais des Congrès de Cotonou a accueilli, ce mardi 14 juin 2022, le lancement du 7ème Atelier régional des Centres d’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique (Cea). La conférence de presse et la cérémonie de lancement officiel, qui ont précédé les travaux inscrits dans le cadre de cet Atelier, ont permis aux dirigeants de l’Association des universités africaines (Aua), aux responsables du Projet des Centres d’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique pour l’impact sur le développement (Cea Impact) ainsi qu’aux autres parties prenantes, de lever un coin de voile sur les tenants et aboutissants de ces assises.

Du 14 au 17 juin, Cotonou accueille le 7ème Atelier régional des Centres d’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique pour l’impact sur le développement ( Cea Impact ). Venues du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Djibouti, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Niger, du Nigeria, Sénégal et du Togo, toutes les délégations des 53 Centres d’excellence de ces pays composant l’Aua ont répondu présent à cet Atelier. Avant donc le lancement proprement dit des différentes activités prévues pour meubler ces quatre jours, place a d’abord été laissée à une conférence de presse de circonstance. Conférence au cours de laquelle, les parties prenantes ont décliné les objectifs du projet Cea Impact. À entendre le Professeur Olusola Bandélé, Secrétaire général de l’Aua, depuis son lancement en 2019, le projet Cea Impact a franchi plusieurs étapes importantes par rapport à ses objectifs, à la contribution, à la croissance et au développement des 11 pays participants et de l’Afrique dans son ensemble. « L’objectif de développement du projet est d’améliorer la qualité, la quantité et l’impact sur le développement de l’enseignement post-universitaire dans les universités participantes par le biais de la spécialisation et de la collaboration régionales. L’impact du projet Cea consiste à renforcer les domaines thématiques clés qui répondent aux défis régionaux et, parallèlement, à améliorer les capacités des universités à dispenser une formation et une recherche appliquée de qualité. Le projet vise également à répondre aux demandes du marché du travail en matière de compétences et de recherche appliquée dans des secteurs prioritaires spécifiques, où des pénuries affectent les résultats du développement et la croissance économique », a-t-il détaillé. À sa suite, Ekua Nuama Bentil, Spécialiste principale en éducation pour la Banque mondiale a laissé entendre que l’institution financière a décidé d’investir dans ce Projet pour combler le gap constaté en Afrique subsaharienne et ce, entre ceux qui participent au développement du monde. Car pour la Banque mondiale, le développement de l’Afrique à travers des recherches opérées par des africains continue d’être un flop par endroits, sur le continent. Ainsi, le Projet, d’après ses dires, a l’ambition de mettre sur le marché des chercheurs de qualité en Afrique et pour l’Afrique. Les Professeurs Guy Constant Alitonou et Daouda Mama, respectivement Directeur de l’Epac et enseignant à l’Institut national de l’eau, n’ont pas manqué dans leur intervention de saluer la tenue de cet Atelier au Bénin tout en revenant sur les nombreuses innovations que ce Projet a permis d’avoir au niveau des Centres d’excellence d’universités du Bénin.

Des attentes à l’issue de l’atelier…

Après la Conférence de presse qui a permis de passer en revue les objectifs du Cea Impact, la cérémonie de lancement officiel de l’Atelier s’est, quant à elle, penchée sur les attentes issues de ces quatre jours de travaux. Dans son discours de lancement officiel après les interventions des représentants des partenaires à savoir la Banque mondiale et l’Afd, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Éléonore Yayi Ladekan, qui a donné le top des travaux, est revenue sur les objectifs de la rencontre. À l’entendre, ces travaux fourniront aux participants une occasion de collaboration en personne pour le partage des connaissances et la discussion au niveau régional sur tous les domaines thématiques, la recherche et l’innovation des étudiants, ainsi que l’excellence et la pertinence de l’enseignement supérieur après le Covid-19, en mettant l’accent sur la durabilité. Ceci, sans oublier d’examiner les résultats de la revue à mi – parcours et discuter des changements pertinents apportés aux ODP et ILD du projet. « Fournir un soutien à la mise en œuvre et partager les meilleures pratiques mondiales aux centres sur tous les objectifs du projet, en particulier l’impact sur le développement, l’entrepreneuriat et l’innovation, les initiatives de genre, la transformation numérique et les activités d’impact institutionnel. Fournir un soutien individuel à tous les centres à la suite des réunions de supervision nationale pour toutes les questions fiduciaires, y compris la gestion financière , les sauvegardes environnementales et sociales, la passation de marchés et le suivi et l’évaluation » sont entre autres, les autres objectifs que vise l’atelier.

J.G

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