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Assemblée nationale/contrôle de l’action gouvernementale (Question orale avec débat de l’honorable Richard Alossohoun,relative à la fusion des salles de classe et au déficit d’enseignants dans les écoles primaires)

Publié le vendredi 17 juin 2022  |  aCotonou.com
La
© AFP par Prosper DAGNITCHE
La loi portant révision de la Constitution a été votée à l`unanimité des 83 députés de l`Assemblée.
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Voici l'intégralité de la préoccupation de l'honorable Léon ADEN HOUESSOU


A la suite de mes collègues, je voudrais remercier sincèrement le gouvernement par rapport à plusieurs actions menées. Aujourd'hui quand le ministre a parlé de la construction des salles de classe, je e peux dire que c'est vrai. Il y a eu beaucoup d'efforts dans ce sens. Par rapport au recrutement d'enseignants, il y a eu également beaucoup d'efforts. Et j'étais très sidéré que la fois dernière, le président lui même a pris a cœur le problème du payement des aspirants pour 12 mois sur 12. J'avais posé aussi le problème de la parution des actes . Le ministre a fait diligence,et les actes paraissent aujourd'hui. Mais là où il se pose des problèmes, c'est au du payement des rappels. Ce sont ces rappels qui motivent les enseignants à travailler. Ce qui n'est pas aujourd'hui au rendez-vous. Ce n'est pas le domaine du ministre des enseignements maternel et primaire, mais je voudrais lui demander de mener des démarches, de plaider auprès de son collègue des finances, pour que ce problème soit réglé.
Si nous parlons encore de l'insuffisance des salles de classe, c'est aussi vrai. Si nous prenons l'exemple du complexe de Porto-Novo, c'est que aujourd'hui, ce qui se passe, les villes se dépeuplent au détriment des périphéries. Si nous rentrons dans Porto-Novo centre de nos jours,ce n'est que les vieux qui occupent les maisons. Les jeunes migrent vers Dowa et autres. Donc si nous allons dans les zones périphériques de la ville capitale, nous allons remarquer qu'il y a d'effectifs. Or, la population était concentrée dans la ville. C'est pourquoi il y avait plusieurs groupes à l'école Urbaine Centre. Mais au fil des temps, les populations ont migré vers les zones périphéries, vidant la ville. Donc il faut reconnaître aujourd'hui que dans les périphéries, il y a de problème de salles de classe. Je prends l'exemple d'une école à Akassato, à Agonmè. C'est une école à deux groupes. Et il y a deux modules de trois classes construits en matériaux définitif. Il y a un module qui a été construit par les parents d'élèves. C'est en matériaux précaire, mais il y a encore une classe sous des branchages. Et c'est en pleine ville. Si nous allons dans nos zones reculées, il y a d'autres cas. Si je prends l'école primaire de Dévèdji dans Bopa, c'est une école à six classes, mais qui a un module de trois classes. Il y a un autre module qui devait être construit, mais le chantier a été abandonné. Donc il faudrait que le ministre puisse voir ,ou que le gouvernement puisse voir dans quelle mesure recenser les chantiers abandonnés, parce que là se trouve aussi un grand problème. Je voudrais aussi suggérer au gouvernement de revoir le coût des bâtiments. On doit tenir compte de la qualité du sol qui doit abriter la construction des écoles. Par exemple si nous prenons les zones des terres noires de Bopa,de Lalo, d'Adja-wèrè, de Pobè, on ne peut pas construire dans ces zones là avec le même montant que dans les zones latéritiques comme Porto-Novo. Il y a des salles de classe qui sont inhabitées et même rasées, parce que constituant des dangers pour nos apprenants. Des modules qui sont construits à coût de millions dans les zoes hydromorphes appelées "terres noires", et qui n'ont même pas fait dix ans, sont déjà fissurées et constituent des rangers pour nos apprenants. Certains de ces modules sont déjà rasés. D'autres sont abandonnés. Monsieur le ministre, c'est tous ces problèmes qui font qu'aujourd'hui, nous parlons encore de déficit de salles de classe. Il va donc falloir qu'on prenne ces situations en compte pour que le problème soit un peu réglé.
Mais je voudrais aborder un autre pan qui constitue aussi un problème dans le système. Que l'Assemblée m'en excuse, mais je voudrais parler des moyens de déplacement des inspecteurs et des CP. La fois dernière, des CRP ont pris service à moto. Cela ne fait pas encore un mois, parce que tous les véhicules dans les circonscriptions scolaires sont amortis. Donc les inspecteurs ont pris service la fois dernière à moto. Ce qui n'honore pas le système. C'est désolant. On a toujours parlé de ces moyens là ici, et on nous a toujours parlé de leasing. Le leasing maintenant est parti et j'ai même essayé d'approcher certaines maisons de vente de véhicules où j'ai demandé les prix et j'ai fais une estimation pour voir à peu près ce que ça peut coûter à l'État. Si on pouvait même échelonner ça sur trois ans, avec quatre milliards on aurait résolu le problème de moyens roulant des CP et des Inspecteurs. J'ai fais une simulation que je peux passer au ministre afin qu'il jette un coup d'œil. Je ne dis pas qu'il ne fait pas d'effort dans ce sens, mais je voudrais lui demander de foncer encore un peu plus en plaidant auprès du gouvernement pour que cette situation soit prise en compte. Je vous remercie monsieur le Président.

Mayeul DJIDONOU
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