Les 195 pays membres d’Interpol se sont réunis à Cotonou. Pendant trois jours, ils ont travaillé sur les grands sujets sécuritaires du moment : trafic de drogue, blanchiment de capitaux, cybercriminalité, trafic d’armes et terrorisme. Six recommandations adoptées aux termes des travaux pour lever les obstacles à une coopération totale et réelle entre les polices du monde. La prochaine assemblée aura lieu à Luanda en Angola en 2025.
Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
La collaboration, la raison d’être d’Interpol, n’est pas toujours simple. Tout le monde ne joue pas le jeu. Selon plusieurs confidences, à l’occasion d’enquêtes judiciaires, certains bureaux Interpol ne répondent pas toujours favorablement aux requêtes de leurs homologues. Il est arrivé que des demandes de mise à disposition ou de demande d’extradition de personnes recherchées restent sans réponse.
Rendre la coopération plus efficace
Les six recommandations adoptées à Cotonou insistent sur la mobilisation, le soutien actif et collectif nécessaires pour une bonne coopération et les résultats. Les participants souhaitent également que le fichier d’analyse sur la criminalité financière soit alimenté en informations, pour tout savoir sur les personnes et les sociétés impliquées dans les activités criminelles.... suite de l'article sur RFI