Le premier Salon béninois de l’entrepreneuriat numérique et de l’intelligence artificielle (Senia) a ouvert ses portes, ce jeudi 7 juillet, à Cotonou, avec à la clé de multiples créations à l’actif des innovateurs locaux.
Le monde de demain est celui du numérique et de l’intelligence artificielle (Ia). Cotonou n’entend pas manquer le coche de la quatrième révolution industrielle, et travaille dans ce sens depuis 2016. Le premier Salon de l’entrepreneuriat numérique et de l’intelligence artificielle (Senia), ouvert ce jeudi, est encore un signal fort de cet engagement du gouvernement béninois à faire du pays la plateforme des services numériques de l’Afrique de l’Ouest. Le Senia est alors l’un des accélérateurs de cette vision du président Patrice Talon. Le thème retenu pour le salon est : « Entrepreneuriat numérique et enjeux de l’intelligence artificielle pour le développement socio-économique du Bénin ».
« Si vous vous demandez pourquoi nous avons initié un tel salon, je vous réponds que nous voulons mettre ensemble les principaux acteurs et partenaires de l’écosystème d’ici et d’ailleurs pour échanger sur les différentes thématiques liées à l’entrepreneuriat numérique et à l’intelligence artificielle… », a expliqué la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, à l’ouverture de la rencontre. Le Senia se veut un creuset d’échanges, de partage, de promotion de l’entrepreneuriat numérique et de l’Ia. Il met également en lumière les entreprises, start-up et organismes participants de même que les efforts et actions « colossaux » déployés par le gouvernement béninois pour booster l’économie numérique.
Le salon dure trois jours avec un programme riche qui s’articule autour de plusieurs communications, panels et key notes. L’objectif, in fine, souligne le président du comité d’organisation du Senia, Gaspard Datondji, c’est « d’aboutir à des propositions et recommandations pour une meilleure valorisation de nos données et une implication réelle du Bénin et des pays africains dans les innovations actuelles en lien avec la blockchain, la réalité augmentée, la réalité virtuelle, etc. ». Pour le secrétaire général adjoint du ministère du Numérique et de la Digitalisation, c’est maintenant que le pays doit penser à élaborer ses avatars, construire ses contenus locaux et assurer leur présence au sein du Métaverse. « Dans la révolution numérique à laquelle le monde est aujourd’hui soumis, l’intelligence artificielle occupe désormais une place de choix et induit des dynamiques économiques et de souveraineté qui en font un domaine incontournable pour un pays en développement numérique comme le nôtre. Il est donc important de prendre conscience qu’il y a de vrais enjeux économiques derrière l’intelligence artificielle, et nous l’avons fait ! », insiste Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Le Senia, ce sont 2 500 invités attendus dont 50 experts et 10 pays et délégations. Sur place, une centaine d’entreprises et d’innovateurs exposent leurs technologies et services en lien avec le numérique et l’intelligence artificielle.