Renforcement de la coopération militaire entre le Bénin et le Niger : Alain Nouatin échange avec le président Mohamed

Publié le mardi 12 juillet 2022 | La Nation

© Autre presse par DR
Mohamed Bazoum, le président du Niger , le général Fructueux Gbaguidi et le ministre béninois de la Défense nationale, Alain F. Nouatin

Par Ariel GBAGUIDI,

Bazoum Accompagné du général Fructueux Gbaguidi, le ministre béninois de la Défense nationale, Alain F. Nouatin a échangé, ce lundi 11 juillet, avec le président du Niger, Mohamed Bazoum. La situation sécuritaire au Bénin et au Niger et le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays étaient au menu des échanges.
Alain F. Nouatin a été reçu par le président nigérien Mohamed Bazoum. Le déplacement du ministre béninois de la Défense dans la capitale nigérienne, ce lundi, s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail sur la situation sécuritaire au Niger et au Bénin et le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays, rapporte la présidence nigérienne. Le ministre béninois de la Défense était accompagné, à l’occasion, du général Fructueux Gbaguidi. A sa sortie d’audience, Alain F. Nouatin a indiqué que sa délégation est à Niamey pour signer une convention de coopération militaire avec le Niger qui a plus d’expérience que le Bénin en matière de lutte contre le terrorisme. « …Ce n’est pas un phénomène qui s’estompe rapidement dans le temps, il faut une bonne résilience. Et quand nous avons regardé tout autour de nous, le pays qui a eu la meilleure résilience, c’était le Niger… Donc, nous avons beaucoup de choses à apprendre de ce pays et nous sommes venus signer une convention de coopération militaire avec le Niger », a indiqué le ministre béninois d’après la présidence nigérienne. Evoquant l’intérêt d’une telle convention de coopération, Alain F. Nouatin explique que le Bénin fait face aux attaques terroristes depuis le 1er décembre 2021, et que le pays a compris très tôt que cette bataille n’est pas celle d’un seul pays. Et d’après le ministre béninois, il faut « une communauté d’actions des pays qui sont secoués par le même phénomène » pour le juguler.

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