Le Conseil d’administration du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) a tenu, hier jeudi 14 juillet, sa 63e session ordinaire à Cotonou. Au menu des travaux, l’examen et l’adoption d’un certain nombre de textes liés aux statuts, au fonctionnement et à la gouvernance de l’institution pour la mettre en phase avec les standards internationaux.
Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) se projette dans l’avenir pour plus d’efficacité. Pour faire face aux défis actuels relatifs aux besoins de financement des économies des Etats membres, ses instances dirigeantes ont engagé des actions pour sa restructuration basée sur son Plan stratégique 2001-2025. Les documents liés à sa modernisation ont été examinés et adoptés à l’occasion de la 63e session du Conseil d’administration, hier à Cotonou.
Le Fagace a de nouveaux défis. Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur général de l’institution n’a pas manqué de le rappeler dans son mot de bienvenue lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Selon lui, les instances ont pris à bras le corps ces défis. C’est pourquoi, dans le Plan stratégique 2021-2025, le Conseil des gouverneurs a décidé de faire du Fagace « une institution moderne aux standards internationaux », une institution capable de répondre au défi de financement des économies et notamment des petites et moyennes entreprises. Le Fagace travaille essentiellement avec le secteur bancaire et le marché financier. Il a fait observer que l’institution est en pleine mutation. Car, a-t-il expliqué, l’ambition des instances est d’innover dans la gouvernance du Fonds pour la rendre moderne.
Un plan stratégique
ambitieux
Mohamadou Bachirou, président du Conseil d’administration du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), s’est réjoui que l’instance se réunisse après deux ans d’absence pour raison de crise sanitaire. Les présentes assises ont pour objectifs, a-t-il précisé, d’examiner un certain nombre de textes qui doivent être adoptés par les principaux organes de l’institution. Entre autres, il a cité la convention portant statuts de l’institution, les textes régissant le personnel, le règlement financier, la politique de mobilisation de ressources. Cela, au regard du nouveau contexte et de la vision du Fonds axée autour de la modernisation conformément au Plan stratégique 2021-2025. Ce plan, a-t-il relevé, est ambitieux dans la mesure où sa mise en œuvre fait du Fagace une institution de référence en matière de financement des économies des Etats membres. A l’en croire, les Etats africains sont sous financés et ont besoin de financement pour impulser leur développement.
Il a aussi évoqué la création et l’opérationnalisation du Bureau indépendant d’évaluation dont l’objectif principal est de « restaurer la qualité de la signature du Fonds de manière à lui permettre d’envisager son développement avec sérénité ». Concluant son propos, Mohamadou Bachirou a noté qu’après 45 ans au service des économies africaines, le diagnostic impose d’aller vers un nouveau paradigme axé sur les résultats et leurs impacts. «Le Fagace doit se transformer et répondre aux exigences du moment en termes de benchmark et aux standards internationaux», a-t-il préconisé?