Depuis les législatives d’avril 2019, l’Union progressiste domine l’échiquier politique à travers le nombre de ses élus. Après avoir obtenu la majorité des sièges en lice pour le compte de la 8ème législature, le parti a réédité l’exploit lors des municipales et communales de 2020. A y voir de près, ces prouesses n’ont été possibles que grâce à l’adhésion des populations de la partie méridionale et centrale du pays.
En effet, les fiefs de l’Union progressiste se comptent dans le Mono-Couffo, l’Atlantique, une partie du Littoral et de l’Ouémé, le Zou. A partir des Collines jusqu’à la partie septentrionale, le parti s’est contenté de glaner des voix dans des localités comme Glazoué, Parakou, Pèrèrè, Boukoumbé etc...
Epaulé par Mariam Chabi Talata en qualité de première vice-présidente, Joseph Djogbénou pourra prétendre conquérir, pour le compte du parti, des électeurs dans le Borgou. Il usera de la même stratégie dans le Mono-Couffo en s’appuyant sur Gérard Gbénonchi, le deuxième-vice président. Dans le Littoral, il va devoir monter personnellement au créneau pour convaincre et s’attirer la sympathie des électeurs. Ses lieutenants déployés dans l’Atlantique, l’Ouémé-Plateau, le Zou, les Collines...vont devoir déployer leurs ailes pour qu’au terme du rouleau, le leadership du parti soit maintenu. C’est à ce résultat que le choix de Joseph Djogbénou pour présider aux destinées du parti va s’avérer utile, pertinent et surtout...gagnant.