Nous sommes au lendemain des différents examens. Le Bénin a donc beaucoup de nouveaux cadres en devenir. Qui doivent résoudre une nouvelle équation qui est le retrait des preuves de leur nouveau titre.
Après l’obtention des différents diplômes tels que le CEP, le BEPC, le BAC etc…, les nouveaux diplômés, pour s’inscrire dans les universités ou candidater au différents concours ont besoin des parchemins. Le retrait de ceux-ci en République du Bénin représente un autre parcours de combattant pour beaucoup. Car il leur faut parcourir des centaines de kilomètres et dépenser un pactole avant de pouvoir rentrer en possession des diplômes pour lesquels ils ont déjà bravé la pluie et le soleil des années durant. Le bachelier de Malanville doit se rendre à Cotonou pour retirer son diplôme et ceci à deux reprises. Il vient pour faire la demande et revient des jours après pour le retrait.
Voyages nécessaires parce-que les services compétents se trouvent soit à Cotonou ou à Porto-Novo. Est-ce encore normal à l’ère de la décentralisation et aussi avec l’avancée que connaissent les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication? Ces voyages imposés aux diplômés présentent aussi des risques d’insécurité.
Les différents ministères concernés sont donc interpellés afin de rapprocher ces services cruciaux des populations. Même s’il faut commencer déjà par des descentes périodiques afin de distribuer les attestations et diplômes à ceux qui le désirent, cela aidera beaucoup de personnes en situation difficiles déjà par rapport aux frais de transport.