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« La libération des prisonniers politiques est une condition essentielle pour apaiser le pays »

Publié le jeudi 28 juillet 2022  |  24 heures au Bénin
Léhady
© Autre presse par dr
Léhady Soglo, Premier adjoint au maire de la ville de Cotonou
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Sur France 24, Léhady Soglo s’est prononcé sur la situation des détenus politiques au Bénin. Et ce, en réaction à la déclaration du Chef de l’État Patrice Talon soutenant qu’il n’y a pas de détenus politiques au Bénin.

« Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut point entendre. Je crois que le président Talon est dans le déni. Les juristes béninois, les experts régionaux, internationaux s’accordent pour reconnaître que depuis 2016, nous sommes dans un système qu’on peut qualifier d’autocratique. Je pense qu’un président ne devrait pas parler ainsi », a déclaré l’ex-maire de Cotonou Léhady Soglo.

Le fils aîné de l’ex président Nicéphore Soglo relève que « si son prédécesseur (Boni Yayi, Ndlr) s’était comporté avec lui (Patrice Talon, Ndlr) comme il se comporte aujourd’hui avec les prisonniers politiques, il n’aurait pas pu recevoir Monsieur Emmanuel Macron puisqu’il a été lui aussi à un moment donné de sa vie, en exil ».

Les cas les plus emblématiques de prisonniers politiques poursuit-il, sont l’ex-Garde des Sceaux Reckya Madougou, le Professeur Joël Aïvo et le syndicaliste Laurent Mètongnon.
Pour lui, la libération des prisonniers politiques est une condition essentielle pour décrisper et apaiser le pays.

« Il faut effectivement continuer le plaidoyer, faire toucher du doigt à Monsieur Patrice Talon l’intérêt de décrisper, de détendre. Et ça passe par la libération des opposants politiques et ça passe aussi par le retour des exilés », a indiqué Léhady Soglo en exil depuis août 2017.
A l’en croire « c’est dans l’intérêt du Bénin que tous ses filles et fils puissent se retrouver, être rassemblés ».

« Nous avons besoin d’un pays apaisé parce que, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, c’est lorsqu’il y a effectivement des fissures que le lézard peut se faufiler et le lézard aujourd’hui, il est à nos portes. La réalité djihadiste est quotidienne », a-t-il ajouté.
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