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Finale du concours national de plaidoirie: La finale, c’est ce samedi à l’Uac

Publié le vendredi 29 juillet 2022  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Université d`Abomey-Calavi (UAC)
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(Boton Anélie Carmelle invite le public à faire le déplacement)

Organisé par le Club de culture juridique, le concours national de plaidoirie est à sa troisième édition cette année. Après les étapes éliminatoires, le finale aura lieu ce samedi, 30 juillet 2022 à l’amphi Houdégbé de l’Université d’Abomey-Calavi. A l’occasion, la finaliste de la 2e édition du concours Boton Anélie Carmelle a, dans un entretien, invité le public à faire le déplacement. Elle promet de l’émerveillement.



Lire son interview

Matin Libre : Vous aviez été la lauréate de la deuxième édition du concours national de plaidoirie, racontez-nous un peu votre parcours jusqu’à la finale ?

Boton Anélie Carmelle : Mon parcours fût semblable aux divers membres du club précisément du CCJ3. On enchaînait les plaidoiries et il fallait travailler d’arrache-pied pour ne pas décevoir notre chère Père M. Lucas AKPTROSSOU et également progresser notre art de plaider mais tout aussi faire de notre possible pour garder la tête haute sur les cours danses de Licence 2.

On constate que vos performances sont restées constantes depuis les phases de sélection jusqu’à la phase finale, quelle est votre recette ? Comment appréhendez-vous l’exercice de plaidoirie à son approche?

Ma recette ? Il n’y en avait pas. J’avais juste pour seul objectif de me lancer un défi et de le gagner en découvrant de nouvelles performances de moi sur un nouveau thème donné. Il faut dire qu’avec les prestations de mes confrères, je sentais la mienne moins pesante.

À l’issue des délibérations, vous avez été déclarée lauréate de la deuxième édition du concours national de plaidoirie, qu’est-ce que vous avez ressenti quand vous avez entendu votre nom ? Et qu’est-ce que ça représente pour vous de recevoir votre prix des mains de Me Robert DOSSOU, un monument du droit.

C’est un mixte d’émotions diverses, et de surcroît un immense honneur de recevoir mon prix des mains d’une telle personnalité du domaine juridique. J’en suis même jusqu’à présent très émue et honorée. C’est un souvenir qui me restera éternellement.

Vous êtes membres de la troisième promotion du Club de culture juridique, qui vous a d’ailleurs initié à l’art de la plaidoirie. Qu’est-ce que ce club représente pour vous dans votre parcours en tant que lauréate de cette compétition, mais également en tant qu’étudiante qui vient fraîchement d’obtenir sa licence en droit ?

Ce club représente pour moi une lumière. Celle qui m’a servi et continu de me servir de repère dans mon parcours dans ce domaine. Il faut dire qu’il n’est pas toujours évident de se retrouver dans les notions dès les premiers mois à la faculté de Droit. On a toujours l’impression de naviguer sans boussole dans une sorte d’océan tellement les matières sont nombreuses et complexes. Mais dès que j’ai fait la rencontre de M. Lucas AKPOTROSSOU, président du club de culture juridique et que j’ai intégré le creuset, j’ai retrouvé une certaine discipline dans le travail. L’encadrement qui nous est donné est aussi théorique que pratique, et vient renforcer les connaissances acquises durant les cours en amphi. Comme tous les membres du club de culture juridique, je serai éternellement reconnaissante pour tout ce que j’ai reçu intellectuellement, et continue de recevoir.

Nous voici aux portes de la finale de la troisième édition du concours national de plaidoirie. Qu’avez-vous à dire aux finalistes qui pourraient prendre votre succession dans le palmarès de cette compétition ?

Je leur dirai de croire en eux et de donner le meilleur qu’il faut. C’est la dernière manche de la compétition. Elle sera rude. Pour ma petite expérience, je pense que la clé de la réussite en finale, comme au cours des autres phases, est la confiance en soi et en son potentiel. Je leur souhaite donc une bonne compétition et que le meilleur gagne.

À quoi peut s’attendre le public en venant assister à l’événement ce samedi ?

L’émerveillement, de petites étoiles seront les principaux effets qui se liront sur leur visage. Voir des jeunes juristes plaider sur des thèmes qui suscitent une réflexion approfondie et requiert de la cohérence, suscite forcément de l’enthousiasme. J’invite donc le public à faire le déplacement du côté de l’amphithéâtre HOUDEGBE de l’université d’Abomey-Calavi, le samedi 30 juillet à partir de 09h.
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