Créée le 12 avril 1908, la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) joue un rôle important dans le développement économique national. De par son organisation actuelle, la CCIB est un établissement public qui jouit de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle du ministère chargé du Commerce et sa compétence couvre l’ensemble du territoire national.
Thibaud C. NAGNONHOU.
La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin a pour mission d’assurer la représentation, la protection et la promotion des intérêts communs des opérateurs économiques de la République du Bénin dans les domaines du commerce, de l'industrie et des prestations de services.
Dans ce cadre, elle peut administrer sur délégation de l’autorité compétente, des services publics, des ouvrages publics ou assurer la Maîtrise de travaux publics.
Elle peut adopter, dans le respect des lois et règlements en vigueur, des mesures générales ou ciblées de régulation de certaines filières de l’activité économique.
Contrairement au Conseil national du patronat qui est en quelque sorte un syndicat des chefs d'entreprises du secteur privé, la CCIB a la vocation de regrouper tous les opérateurs économiques de la République du Bénin.
Il s'agit entre autres des propriétaires des exploitations individuelles ou leurs mandataires, sauf les artisans et les exploitants agricoles, des commerçants et promoteurs industriels, des dirigeants sociaux des sociétés commerciales au sens de la loi, des membres des professions libérales exerçant des activités réputées commerciales et / ou industrielles au sens de la loi.
Elle œuvre à les fédérer autour de dynamiques communes en les informant et en les assistant à tous les stades de leur développement et en défendant leurs intérêts généraux auprès de l’Etat, des collectivités et des bailleurs de fonds par des politiques communes et sectorielles.
La CCIB est gérée par des élus consulaires et une administration à travers les organes statutaires dont l’Assemblée consulaire, organe délibératif composé de 99 membres élus dont 96 du secteur privé et 3 représentants des sociétés d’Etat et d’économie mixte. C’est d’ailleurs ces 99 nouveaux membres consulaires qui seront élus à l’issue des élections du dimanche 5 janvier dernier. Lesquelles élections viennent mettre fin à la grande crise qui secoue cette chambre depuis le départ de l’équipe dirigée par Ataou Soufiano dont le mandat est arrivé à expiration le 14 décembre 2011.
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