Depuis hier mercredi, le Bénin accueille dans ses eaux marines, "le Mistral". Un bâtiment français ayant à son bord, trois engins amphibies de débarquement rapide. Commandé par le Capitaine de vaisseau Polderman, "le Mistral" a accosté à cinq kilomètres des côtes béninoises avec un peu moins de deux cents membres d’équipage français venus spécialement renforcer les capacités d’exercice de nos forces navales.
C’est en compagnie de l’Attaché de défense de l’Ambassade de France, le Colonel Christian Deuwel, Chef de la mission de coopération de défense et, Alexis Bitaudeau, 1er Secrétaire de l’Ambassade de France que des professionnels des médias ont eu le privilège de monter hier à bord de l’un des trois engins de débarquement, pour prendre la mesure de la mission qu’effectue dans nos eaux, "le Mistral". Selon les explications du Capitaine de Vaisseau Polderman, il s’agit d’une mission de deux jours, qui démarre ce jeudi et qui va consister à faire des simulations de détournement d’un bâtiment.
L’intérêt est de mettre en œuvre des pratiques de défense visant à traquer le bâtiment, suivre les braqueurs et essayer de les arraisonner pour libérer l’équipage. En fait, c’est une mission qui s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle de sécurité entre le Bénin et la France. Mais l’opération qui va se dérouler entre les eaux profondes du Bénin et du Togo, prendra en compte les forces navales de ces deux pays voisins, le Ghana ayant fait défaut, lesquelles auront à leurs côtés leurs homologues de la France pour renforcer leurs capacités d’exercice. Retenons que cette opération, pour le même objectif sûrement, fait suite à celle menée il y a quelques jours avec l’aviso le Henaff. Mais cette fois-ci, "le Mistral" aura à faire les eaux avec le patrouilleur Alibori, a indiqué le Colonel Deuwel, avant de préciser qu’une visite sur le bâtiment français se fera, demain vendredi, par des autorités du gouvernement qui auront à leurs côtés celles du Haut commandement des forces armées béninoises.
