Le départ de Bruno Amoussou de la tête du parti Union Progressiste a alimenté la polémique. Beaucoup ont pensé que le renard de Djakotomey a été bouté du présidium du parti contre son gré. Mais récemment sur une web tv, Gérard Gbénonchi a apporté des éclairages sur le remplacement du patriarche à la tête du parti par l’ancien président de la cour constitutionnelle.
Le président de la commission des finances de l’assemblée nationale s’est inscrit en faux face à l’argument qui tend à faire croire que l’ancien président du parti union progressiste est victime d’un coup de force. Selon l’honorable Gérard Gbénonchi, ce qui s’est passé à la tête de leur famille politique est « à la fois normal et inédit ».
Les renouvellement des instances du parti, précise-t-il est une disposition bien établie dans les textes du parti. A le croire, la procédure qui a conduit au renouvellement du présidium du parti ne viole en rien les textes statutaires de l’union progressiste.
« Toute formation politique fonctionne conformément aux textes qu’elle s’est donnés. Nos statuts prévoient ce qui s’est passé là« , a affirmé le parlementaire.
A croire Gérard Gbénonchi, c’est le président Bruno Amoussou en personne qui a présidé la réunion qui a abouti à son départ de la tête de l’union progressiste et c’est encore lui qui a annoncé les noms des nouveaux membres du présidium.
Le parlementaire a déploré que certaines presses aient fait échos de la rumeur qui veut faire croire à l’opinion que le président Bruno Amoussou est mécontent parce que débarqué de la présidence du présidium du parti union progressiste.
Pour rappel, le samedi 16 Juillet 2022, à l’issue d’une réunion du présidium du parti union progressiste, le départ de Bruno Amoussou a été acté et les membres du présidium renouvelés. Le président de la cour constitutionnelle, le professeur Joseph Djogbénou qui a démissionné quelques jours plus tôt de la tête de la haute juridiction, a pris la tête du nouveau présidium du parti.