Cotonou, vitrine et capitale économique du Bénin est en pleine transformation. De l’asphaltage à l’assainissement passant par l’embellissement, Patrice Talon et son gouvernement ont mis et continuent de mettre tout en œuvre, pour redorer le blason d’une ville féérique, aux couleurs du bon goût. Malheureusement, un aspect aussi néfaste que désobligeant sabote tous ces efforts. Il s’agit de l’éternel problème d’éclairage. En effet, il y a encore quelques années, la ville est restée dans l’obscurité avec son lot d’insécurité et d’accidents de la circulation. Mais, quelques mois ont suffi pour que les principales artères de Cotonou soient éclairées. Seulement, ce constat n’a visiblement pas duré. Puisque, depuis quelques jours, le même train-train a recommencé. Autrement, une bonne partie de Cotonou a encore renoué avec le noir. De Sikècodji à Vèdoko en passant par Akpakpa à Sainte Rita jusqu’à Fifadji, l’éclairage public redevient inexistant. Une situation qui créé énormément d’accidents de la circulation, au niveau de ces artères. Pis, quand on sait que la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) ne manque jamais d’inclure dans les factures qu’elle délivre les frais quant à l’éclairage public, revoir une bonne partie de Cotonou dans le noir devient chelou.
Le même constat peut s’étendre aux périphéries de Cotonou. Sur l’axe Godomey-Ouidah, par exemple, quand on dépasse le Ceg Godomey, c’est le noir total jusqu’à Pahou. Les lampadaires solaires installés sur ce tronçon ne fonctionnent pratiquement plus. Il faut dépasser le marché de Pahou avant de voir la lumière venant de lampadaires solaires, installés il n’y a pas longtemps.
Que ça soit la Mairie de Cotonou, de Ouidah ou l’État central à qui incombe cette responsabilité d’assurer l’éclairage public aux populations de Cotonou et environs, il est impératif que cette situation se règle. Ceci, pour le bonheur de la population qui en paye déjà le prix fort.