Une nouvelle usine de textile verra bientôt le jour à Parakou. L’annonce a été faite par le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, lundi 8 août dernier dans cette ville, lors de sa rencontre avec les médias.
En lieu et place du Complexe textile du Bénin
(Coteb) de Parakou qui est tombé en faillite, sera érigée une nouvelle usine dans un proche avenir. Cette assurance, c’est le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, qui l’a donnée au cours de sa conférence de presse, lundi 8 août dernier dans la cité des Kobourou. Une bonne nouvelle que les populations de cette ville ont accueillie avec joie.
En effet, se prononçant sur les ambitions du Bénin dans le secteur textile, Wilfried Léandre Houngbédji a laissé entendre aux populations parakoises que l’espoir est permis et qu’elles n’auront plus encore à pleurer pendant longtemps, sur les ruines du Coteb. « Je sais que la dynamique est engagée », a-t-il rassuré. « Nous sommes repartis maintenant dans une dynamique de réindustrialisation de notre pays. De sorte que, à terme, l’activité économique va repartir de plus belle et il y aura de quoi occuper suffisamment les jeunes », a poursuivi le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement.
Dans la perspective des retombées d’une telle installation l’espoir renaît dans les rangs des populations de Parakou et ses environs. Ce sera la création de plusieurs centaines d’emplois directs et indirects, et par ricochet, le développement de l’économie locale au niveau de la ville.
Ex-Ibétex, le Coteb a fermé ses portes en 2016. C’est suite à un audit financier dont les conclusions ont révélé qu’il roulait à perte depuis le 31 décembre 2015 avec un passif estimé à plusieurs milliards de francs. Il s’en est suivi la procédure judiciaire qui a donné lieu au processus de sa « liquidation ».
En témoigne la décision du Tribunal de première instance de première classe de Parakou. Prise en décembre 2018, elle a fait constater la faillite et ouvert la procédure collective de liquidation des biens de ladite société.
Il y a quelques années, la société jouissait d’une grande réputation sur le plan international. C’était grâce à ses produits de qualité et très enviés comme son kaki, ses jeans, débardeurs, serviettes et autres?