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Le Confrère de la Matinée N° du 20/12/2013

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Débordement régionalistes à l’assemblée nationale : Djibril débourou récidive ; Rosine Soglo met le holà !
Publié le mercredi 8 janvier 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Rosine
© Autre presse par DR
Rosine Soglo député du parti la Renaissance du Bénin


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Le débat sur la situation à la CNSS a été houleux. Les faits reprochés au DG ont été reconnus à l’exception que le ministre du développement a tenté de les minimiser. Mais le député Djibril Débourou s’est une fois encore illustré dans ses prises de position à consonance très régionaliste, provoquant de vives réactions.

Bis repetita pour Djibril Débourou dans ses envolées à fort relents régionalistes. L’on se souvient qu’il avait tenu des propos pas très dignes d’un élu du peuple lors des travaux sur le vote du budget de l’Etat où il s’exprimait sur le concours de recrutement pour le compte du ministère des finances, propos dont la gravité mettait à mal le cohésion nationale et la sécurité des populations. A la plénière d’hier, la même mouche qui l’avait piqué lors des débats sur le fameux concours l’a encore repiqué et quittant carrément le débat sur la CNSS, il s’est lancé dans une diatribe régionaliste dont on n’ose pas retracer les termes dans notre production, pour conclure que les puissances d’argent sont à l’œuvre dans le pays et que ceux qui voulaient la peau du DG l’on finalement eu. Pour lui, ce n’était que leur objectif et ils l’ont atteint. Mais ses collègues n’étaient pas du même avis que lui.

Et nombreux sont ceux qui ont dénoncé le fait. Au moment où Gbadamassi Rachidi appelait à mettre la balle à terre et Mathurin Nago à faire l’effort de ne pas dévier des débats, Rosine Soglo n’y est pas allée par quatre chemins pour dénoncer ces propos graves pour la cohésion nationale et la stabilité politique. Pour elle, dans le débat en cours, il ne s’agit que de la CNSS et non de la personne du DG Ali Yérima. « Pourquoi alors parler de quelqu’un du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest ? Pourquoi parler de mettre la balle à terre ? Le pays est-il à feu et à sang ? », a-t-elle questionné avant d’appeler les uns et les autres à la retenue. « Ne soulevons pas le diable au parlement. Restons- en-là. On dévie le problème. Ça n’a rien à voir avec Yérima et le régionalisme », a-t-elle exigé. Il est à espérer que le mis en cause se reprenne dans ses prises de position pour ne pas compromettre les efforts de
développement du pays.

Yves HOUETO

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