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UP-PRD, Création d’un nouveau parti pour les législatives de 2023 : Ce qu’en pense l’opposant Iréné Agossa

Publié le mercredi 17 aout 2022  |  Fraternité
Iréné
© Autre presse par dr
Iréné Agossa, colistier du candidat au poste de président de la République, Corentin Kohoué
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Alors que l’UP et le PRD ont annoncé la création très prochaine d’un nouveau parti qui conservera les identités des deux fusionnistes, ce qui s’apparente à une alliance, l’idée d’une mise ensemble des partis de l’opposition pour affronter le camp présidentiel se précise aussi. Au regard des exigences de la charte des partis politiques et des contraintes qui en découlent pour les partis en vue de la participation aux législatives prochaines, ces tractations auraient pu se faire dans une approche légale et plus démocratique.
C’est ce qui ressort de l’analyse d’Iréné Agossa pour qui, la réforme du système partisan a péché par l’impossibilité du jeu d’alliance. "Eux mêmes, ils ont handicapé le système à travers les lois qu’ils ont votées ; surtout l’absence d’alliance", a-t-il soutenu. A l’en croire, les alliances permettent d’aller vers les "grands ensembles", ce qui est l’un des objectifs de la réforme telle que voulue par le Président Talon.
À la question de savoir si les alliances ne sont qu’une passerelle pour se retrouver à l’Assemblée nationale, Iréné Agossa répond : "Pas du tout. Dès que vous avez une alliance et des idéaux qui convergent vers la résolution des problèmes que posent les populations et que vous travaillez ensemble au parlement dans un groupe parlementaire ou dans un système de gouvernement, vous commencez à vous habituer à rester ensemble. Et cela peut vous amener à créer de grands ensembles, être unis et travailler sur la base d’une vision".
Mais tel n’est pas le cas avec la réforme. Car, "Ils ont cru que la loi va leur permettre d’avoir de grands ensembles et s’en sortir. C’est faux.", a martelé le Président de RLC.

Une coalition de la mouvance contre celle de l’opposition.
Pour les législatives du 08 Janvier prochain, le jeu démocratique aurait pu se faire et ce légalement, si la réforme du système partisan permettait aux partis de faire des alliances. C’est ce que pense le leader du parti orange. "Ils pouvaient mettre UP-BR-PRD-MOELE en alliance pour défendre la vision du Chef de l’État. Et de l’autre côté nous on aurait mis les partis d’opposition ensemble par rapport à notre vision et on aurait une confrontation claire".
Mais ce qui se fait aujourd’hui est sur la base des principes qui ne sont pas démocratiques en tant que telles, pense Iréné Agossa qui y voit la contrainte, d’où l’échec.
L’assainissement de l’environnement politique se fera sur la base des visions de chaque parti. "Et c’est ce que nous faisons au niveau de l’opposition", affirme le Président de RLC.
"Nous faisons en sorte qu’on dépouille la classe politique de la personnalisation du débat politique et surtout de cette mendicité et du principe de monopole amené au niveau des partis pour obliger les militants à suivre une seule voie pour rester dans un système de dictature des lois", a-t-il poursuivi.
Non réfractaire aux réformes en cours, le Président de RLC veut d’ailleurs une amélioration avec la présence de son parti au parlement. Iréné Agossa fait deux propositions :
- la possibilité de mise en alliance des partis sur la base de leur vision,
- un financement des partis politiques qui tient compte du niveau de croissance et inversement proportionnel au taux d’inflation.
Pour le Président de RLC, plus la vie coûte chère, moins il faut financer les partis, pour qu’on ait pas à l’idée que l’on veut appauvrir les militants et les mettre dans un système de mendicité.
Il faut donc renforcer les conditions de création des partis qui doivent être suffisamment encrés dans la population afin que le parti aussitôt créé soit accompagné par un financement public. Et ceci du fait qu’on ne peut avoir de bons militants, si les partis politiques ne sont pas dignes du nom. Car le patriotisme, le militantisme, s’enseignent et s’acquièrent au niveau des partis politiques. Et pour une formation adéquate, les partis doivent être entretenus, tout comme nos écoles et universités, a conclu le Président de RLC à ce sujet.
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