Présentation de vœux au chef de l’Etat : L’accompagnement de la société civile fortement sollicité #aCotonou

Politique

Présentation de vœux au chef de l’Etat : L’accompagnement de la société civile fortement sollicité

Publié le mercredi 8 janvier 2014 | La Nation

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Le Bénin primé à la 38ème Session de la FAO
Mercredi 19 Juin 2013 : L`Organisation des Nations Unies pour l`Alimentation et de l`Agriculture (FAO) prime le Benin pour ses actions contre la faim en 2012 Photo : Son Excellence M. Boni Yayi, Président de la République du Bénin

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Présentation des voeux du corps diplomatique au chef de l`état

- 7/1/2014

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Activités gouvernementales 2014

Le cadre national de concertation de la société civile n’a pas manqué le rendez-vous de présentation des vœux de nouvel an au président de la République. Hier mardi 7 janvier, les membres dudit cadre sont allés sacrifier à ce devoir et en ont profité pour exposer plusieurs préoccupations.

Chefs traditionnels, rois, têtes couronnées, sages, notables, responsables d’Organisations non gouvernementales (ONG) et autres acteurs réunis au sein du Cadre national de concertation de la société civile sont allés formuler hier, à la suite d'autres, leurs vœux au président de la République.

Par le biais de son président, Rigobert Chacha, ce cadre de concertation a souhaité que cette nouvelle année soit meilleure et heureuse aussi bien pour le président de la République que pour le peuple béninois tout entier. Mais la réalisation de ce vœu passe également par des préalables. Des efforts sont faits, reconnaissent ces acteurs qui se disent heureux des énergies engagées chaque jour et qui sont des indices de recul de la pauvreté.

Aux plans social, sanitaire et éducatif… le gouvernement a réalisé des progrès, soutient Rigobert Chacha. Et c’est d’ailleurs fort de ces prouesses que celui-ci souhaite voir la société civile être davantage sollicitée aux côtés du chef de l’Etat et de son gouvernement en vue de les aider et en jouant «sa partition dans la politique de développement».

C’est aussi là toute la raison d’être de cette société civile dont les rôles fondamentaux, selon son président, se limitent à favoriser la participation des citoyens au contrôle de l’action publique, exécuter des programmes et projets de développement à la base et militer pour le renforcement des pouvoirs citoyens.

«Nous vous réitérons l’engagement de la société civile à jouer les rôles qui lui sont dévolus avec acharnement», promet Rigobert Chacha.

De son côté, le président Boni Yayi veut faire des acteurs de la société civile, la pièce de rechange face à la défaillance de la classe politique toute entière pour concrétiser les projets de développement. Raison pour laquelle il les a invités à le soutenir et à accompagner les efforts de son gouvernement sur tous les plans pour aboutir à l’émergence et au développement.

«La question de l’avenir du Bénin me préoccupe beaucoup et mon gouvernement en est très soucieux», a fait savoir le président Boni Yayi. En réponse, le porte-parole de la société civile rassure de son soutien et propose même au chef de l’Etat, de nouvelles pistes et filières agricoles comme celle du palmier à huile pour compenser le déficit économique actuel.

«Votre rôle de veille, vous l’avez abandonné»

La question de la lutte contre la corruption a eu une place de choix dans l’adresse faite par le chef de l’Etat hier en direction des acteurs de la société civile. Le président Boni Yayi, eu égard aux conséquences de ce fléau sur l’économie nationale, a souhaité que ces acteurs retroussent davantage leurs manches et se mettent au service des citoyens en dénonçant aussi bien les corrompus que les corrupteurs.

En l'absence d’une classe politique engagée, il a souhaité s’appuyer sur les acteurs neutres que constituent les composantes de la société civile pour conduire à terme les réformes initiées par lui et son gouvernement. Selon lui, la société civile manque de jouer convenablement le rôle qui est le sien et l’a même abandonné dans une certaine mesure.

Mais cet engagement passe aussi par des échanges entre les deux parties et le chef de l’Etat a rassuré la société civile de la disponibilité de son gouvernement à entretenir «un contact permanent» avec la «vraie société civile».

En retour, celle-ci doit se montrer engagée, sincère et mobilisée car, «la question de la corruption n’est plus négociable». Déjà, pense le président de la République, il faut un réarmement moral des citoyens et une «renaissance de nos valeurs spirituelles et morales», un retour de l’éthique, de la morale, de la probité, de l’honnêteté… «Nous devons revisiter nos valeurs», insiste-t-il. Le chef de l’Etat a aussi accueilli favorablement le souhait de la société civile de faire partie du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (COS/LEPI).

Même si cela, dit-il, ne dépend pas de lui, une telle proposition paraît fondamentale à ses yeux pour accompagner les acteurs politiques à assainir la liste électorale et aboutir enfin à des élections moins coûteuses et mieux organisées....

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