Déterminé et méthodique, le président Patrice Talon a tenté d’instaurer une relation de confiance avec les investisseurs français ce mardi 30 août, afin de les intéresser à ce qui se passe au Bénin. Sur le tapis des atouts, il a décidé de miser sur la carte de la dérégulation de l’environnement du travail au Bénin. En effet, dit-il, « nous avons assoupli la législation du travail, je dirai même que nous avons dérégulé au Bénin l’environnement du travail ».
Des propos osés et assumés sur lesquels il apporte des précisions afin de dissiper tout malentendu. « Au Bénin, vous pouvez employer quelqu’un avec des contrats à durée déterminée indéfiniment, on ne vous en fera pas grief du tout. Et on s’attache en général à celui qui nous donne satisfaction ». Selon Patrice Talon, ce n’est pas la loi qui devrait définir la relation entre l’employeur et son employé. « C’est une erreur que commettent les Etats en général en essayant d’organiser, de réguler, de structurer la relation entre l’entreprise et les employés croyant que c’est une façon de rendre plus durable l’emploi », a-t-il dit.
Pour finir, Patrice Talon a indiqué qu’en matière de souplesse, la législation en matière du travail au Bénin n’a de pareil nulle part. Le ton serein, il reconnait tout de même qu’il s’agit du fruit de réformes d’envergures qui a nécessité l’accord des partenaires sociaux.