La forte précipitation accompagnée de grêles qui s’est abattue, vendredi 26 août dernier, sur la localité d’Alfakoara Sota, arrondissement d’Angaradébou, dans la commune de Kandi, et à Malanville, a occasionné d’importants dégâts dans les champs. Déboussolés, les producteurs ne savent plus à quel saint se vouer.
D’importants efforts et d’énormes investissements partis en fumée. En attendant une évaluation des dégâts enregistrés, tel est le constat effectué dans les champs à Alfakoara Sota, arrondissement d’Angaradébou, commune de Kandi, dans l’Alibori, au lendemain des grêles qui se sont abattues sur les localités vendredi 26 août dernier. Depuis, les producteurs n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. En effet, la pluie a détruit leurs cultures de coton, maïs, sorgho et arachide. Certains producteurs ont perdu plusieurs hectares de cultures. Venu faire le constat lundi 29 août dernier, le président de l’Union communale des coopératives villageoises des producteurs de coton de Kandi, Dogo Yarou Harouna, a promis de rendre compte à la hiérarchie. Ce qui ne l’a pas empêché de lancer un cri de détresse afin qu’on vole à leur secours.
Comme ici, des champs de cultures ont été détruits par la grêle
528 ha de coton perdus à Malanville
A Malanville, ce sont 63 producteurs qui ont fait les frais des pluies diluviennes dont la grêle du vendredi 26 août dernier. En dehors d’Alfakoara, arrondissement d’Angaradébou, commune de Kandi, cette pluie a fait aussi des dégâts dans de nombreuses localités de Malanville. Selon l’évaluation des dégâts occasionnés, c’est environ 528 ha de champs de coton qui sont détruits, réduisant à néant les efforts consentis par les producteurs.En dehors du coton, des champs de maïs, de mil et autres spéculations n’ont pas été épargnés. Selon les informations, le point des dégâts est en train d’être effectué au niveau de ces cultures vivrières, par les services compétents de l’Etat. En effet, tout ce que ces producteurs ont pris comme intrants agricoles, ils les ont déjà utilisés. Ils n’attendent donc que la récolte, pour pouvoir procéder au remboursement de leurs dettes. Mais avec ce qui leur est arrivé, ils s’estiment perdus.