La plus grande alliance de l’opposition donne ce jour, jeudi 09 janvier 2014 une conférence de presse. De sources informées, face aux médias à leur siège, les membres de l’Union fait la Nation (Un) analyseront les grands sujets de l’actualité nationale particulièrement, les dérives autoritaires du gouvernement de Yayi Boni.
Les faits saillants de l’actualité nationale seront au cœur de la sortie médiatique qu’organise ce jour l’Un.
Evènement très médiatisé, la répression de la marche pacifique des organisations syndicales le 27 décembre 2013 devra largement occuper les interventions des membres du bureau politique de l’Union. La violence de la répression exercée par les forces de l’ordre ne peut en effet laisser aucun démocrate indifférent.
A travers cette sortie, la deuxième depuis le début de la nouvelle année, l’Un pourrait, de son bon droit, réclamer toute la lumière sur les actes barbares commis ; des actes qui remettent en cause les libertés fondamentales pourtant consacrées par la Constitution du 11 décembre 1990. L’autre sujet lié au respect des libertés qui défraie la chronique judiciaire, c’est l’assassinat manqué du défenseur des droits de l’homme, Martin Assogba. Les « Unionistes » reviendront sur cet acte criminel perpétré contre le président de l’Ong Alcrer, dont les vrais commanditaires restent à identifier.
La conférence de presse permettra aussi de décrypter le rejet par le Parlement du projet de budget général de l’Etat, exercice 2014 ainsi que la décision DCC 13-171 du 30 décembre 2013 de la Cour constitutionnelle qui annule ce vote des députés. Le président Bruno Amoussou et les autres membres du bureau de l’Un livreront la lecture qu’ils font de la décision de la Haute juridiction surtout qu’elle reste toujours incomprise de la majorité des Béninois. La crise en milieu judiciaire et les persécutions organisées par le gouvernement contre les investisseurs nationaux devront également être évoqués ce jour au siège de l’Union à Fifadji (Cotonou).