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Stéphane Sèssègnon, le joker de Moussa Latoundji qui n’emballe pas

Publié le jeudi 15 septembre 2022  |  les pharahons
Stephane
© aCotonou.com par CODIAS et Didier Kpassassi
Stephane Sessegnon, le capitaine lors du match contre les Etalons du Burkina Faso au stade de l’Amitié de Kouhounou, match comptant pour le deuxième tour aller des éliminatoires du mondial Russie 2018.
Cotonou, le 12 Novembre 2015. Match éliminatoire du mondial Russie 2018/Bénin-Burkina Faso
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Dios CHACHA

« Je le suivais depuis près de trois ou quatre mois. Il s’entraîne très bien jusqu’à ce qu’il a eu son club. Je l’ai invité maintenant pour voir s’il peut encore nous aider ou bien il ne peut plus. Stéphane, c’est un joueur vraiment professionnel. Il a eu quelques minutes dans son club là où il a signé. C’est déjà positif pour moi de le voir jouer, déjà monter sur le terrain. Le reste tout le monde connaît Sessegnon, dès qu’il sera physiquement au point, on sait de quoi il est capable. On aura tout le temps devant nous pour le voir ». Ce sont-là les propos du sélectionneur par intérim des Écureuils, Moussa Latoundji pour justifier la décision de rappeler Stéphane Sèssègnon en équipe nationale.

Pour beaucoup d’observateurs et de passionnés de football, ça frise de l’amateurisme. D’aucuns estiment qu’on prend du vieux pour recommencer les mêmes bêtises. Et tandis que d’autres pensent que le retour de Stéphane Sèssègnon est non seulement un véritable fiasco pour le football béninois mais aussi la conséquence de la nullité abyssale de Moussa Latoundji. Pourtant, ce sélectionneur ne donne plus de la confiance à la sélection qui enchaîne les prestations de mauvaises factures sans oublier son incapacité à ajuster sa stratégie et à opérer des changements tactiques. Osons le dire, la marche semble trop haute pour lui, qui n’est encore qu’au début de sa carrière d’entraîneur.
Nul doute, on a atteint un paroxysme. C’est une catastrophe sportive. Parallèment à une pauvreté de jeu sidérante sur la pelouse avec Zéro victoire en deux journées pour les matchs de qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, le sélectionneur par intérim des Écureuils préfère faire parler de lui négativement sur un autre terrain.
Pour l’intérimaire, le joker capable de redonner un nouveau souffle à l’équipe nationale de football n’est rien d’autre que l’ancien capitaine des Écureuils. Un choix qui n’emballe pas les amoureux du cuir rond. D’ailleurs, d’aucuns s’accordent à dire que sélectionner Stéphane Sèssègnon, âgé de 38 ans, inactif durant plus de 2 ans est une insulte pour le football béninois. Nous avons echoué lamentablement à assurer la relève ou à dénicher un joueur technique à l’image de l’homme. C’est la preuve qu’on est minimaliste, à la limite ridicule et que nous n’aimons pas travailler sur la durée.
À l’heure où les grandes Nations du football misent sur des jeunes pour se refaire une santé, le Bénin préfère miser sur des joueurs finissant. Qu’à cela ne tienne, Moussa Latoundji a déjà fait son choix. Il ne reste plus qu’à espérer que Stéphane Sèssègnon soit à la hauteur des attentes, même si là ce n’est pas évident.
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