Phillipe Totondé, président de la Fédération béninoise de maracaña (Fébéma), qui n’a que trois mois d’existence, vient d’organiser sa première compétition: la «Coupe du Président». Dans cette interview qu’il nous a accordée, il revient sur ce qu’est le maracaña et son rêve pour cette nouvelle discipline.
La fédération béninoise de Maracaña n’a que trois mois d’existence. Et déjà une première compétition. Quelles sont vos impressions?
Au fait, c’est juste le lancement pour juste faire comprendre et expliquer aux gens ce que c’est que le maracaña. Ce n’est pas du football, mais il faut avoir pratiqué le football pour jouer. Nous, on n’est là que pour récupérer les retraités du football (les anciennes gloires).Ceux qui ont déjà joué et qui sont cachés. On est là pour les faire revenir. Aujourd’hui ils peuvent encore compétir.
Par rapport à l’organisation, êtes-vous satisfait ?
Je suis très satisfait parce que je ne m’attendais pas à avoir autant de monde. Ça prouve que le maracaña a déjà pris. Je peux le dire dès aujourd’hui (dimanche dernier).
Quelle est la suite?
Cette compétition (la coupe du Président) comme je l’avais déjà dit, c’est juste pour faire comprendre à tous ce que c’est que le maracaña. Après ça, il y aura le championnat national (démarrage en avril prochain) qui va durer trois mois. Ce championnat va nous permettre de sélectionner des joueurs pour former des équipes qui prendront part à la 2ème édition du Championnat d’Afrique de maracaña qu’accueillera le Bénin (en Août prochain) après celui organisé par la Côte d’Ivoire.
Quelles sont les actions à venir pour promouvoir la discipline au niveau des autres départements de Bénin?
Avant de lancer cette fédération, j’ai d’abord fait des tournées. Je suis allé au Nord, à Porto-Novo et à Comè, pour expliquer en quoi consiste cette nouvelle discipline. Je vais poursuivre ces tournées dans les autres départements.
A quand l’installation des ligues?
Pour les ligues, on va attendre un an d’abord, le temps de bien s’asseoir et de bien penser les choses.
Pour les Béninois qui ne comprennent rien du maracaña que pouvez-vous leur dire?
Tout le monde n’est pas là pour suivre cette compétition, mais il y a les médias qui vont nous aider à faire connaître le maracaña à tout le peuple béninois. Le maracaña est un jeu qui se joue sur un terrain de handball. Chaque équipe est composée de six joueurs. Le gardien de but n’arrête pas la balle avec la main comme au football. C’est avec les pieds qu’il arrête le ballon. Et pour marquer le but, les joueurs doivent être dans la zone des six mètres, la zone de défense en handball.
Votre rêve pour cette
discipline.
Mon rêve et celui de mon équipe, c’est de faire du maracaña, l’une des disciplines phares du Bénin. Pourquoi ne pas ravir la vedette au football ? Il faut juste qu’on nous fasse confiance et que les sponsors nous accompagnent.