Le débrayage dans l’administration béninoise reprend demain, mercredi 15 janvier, sur toute l’étendue du territoire national. Il se poursuit en raison des menaces de défalcations sur salaires brandies par le gouvernement. Ainsi, du mercredi 15 au jeudi 16 janvier, le service public sera paralysé pour 48 heures contrairement à la décision de cessation prise, mercredi dernier, par les centrales et confédérations syndicales. En effet, à travers un point de presse, les secrétaires généraux avaient donné, au gouvernement, un moratoire d’une semaine pour trouver une solution et répondre à leurs doléances. Sans quoi, le mouvement devrait se poursuivre à partir du mardi 21 janvier 2014. La Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè IKO, la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné LOKOSSOU, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal TODJINOU, la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël CHADARE, la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) de Christophe DOVONOU sont concernées par cette nouvelle grève. Cette fois-ci, l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin-force ouvrière (Unstb-force ouvrière) dont le secrétaire général est Laurent Cakpo Bessé, la coordination des comités d’actions des marchés du Bénin (Cocumab) de Thérèse Wawa, la convention patriotiques des forces de gauche (Cpfg) de Jean Cocou Zounon, le Collectif de la défense des libertés et de la démocratie en Afrique, en général, et en république du Bénin en particulier, la Confédération syndicale des travailleurs du Togo rentrent dans le mouvement.