La fonde sociale qui secoue le monde des travailleurs dans notre pays depuis quelques semaines est toujours de mise. Après la grève générale d'avertissement de 48 heures de la semaine écoulée, les travailleurs se retrouvent ce jour en Assemblée générale sur toute l'étendue du territoire national en attendant de nouveaux débrayages prévus pour ces mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2014.
Les travailleurs de l'administration publique vont encore abandonner leur poste cette semaine pour deux jours. Curieusement les deux parties opposées dans le bras-de-fer restent campées sur leur position. Les travailleurs refusent de démordre alors que le gouvernement brandit la menace de défalcation sur salaire pour fait de grève.
En effet, cinq centrales et fédérations syndicales ont lancé les 07 et 08 janvier dernier une grève générale d'avertissement. Il s'agit de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè IKO, de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné LOKOSSOU, de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal TODJINOU, de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël CHADARE, de la Centrale des syndicats du privé et de l'informel du Bénin (Cspib) de Christophe DOVONOU et de la Fédération des syndicats des travailleurs en charge des finances (Fesyntra-Finances) de Laurent METONGNON. A travers cette grève, les travailleurs exigent le départ immédiat du préfet de l'Atlantique Littoral Placide AZANDE, le limogeage du commissaire central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU pour violation des libertés démocratiques et syndicales suites aux échauffourées du 27 décembre dernier entre manifestants et forces de l'ordre. Pour les organisations syndicales, les résultats issus des affrontements entre travailleurs et forces de l'ordre restent comme une offense à la classe ouvrière.