Les enseignants de la commune de Porto-Novo ont organisé dans la journée de ce mardi 14 janvier 2014 dans l’enceinte de l’école urbaine-centre, un sit-in pour annoncer la poursuite des 48 heures de grève déclenchée par les centrales syndicales.
Déclenchée depuis la semaine passée par un avertissement de 48 heures de débrayage général, la grève des centrales syndicales se poursuit cette semaine également. Ainsi, le mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2014, tous les travailleurs de l’administration publique seront en grève. C’est dans cette optique que les enseignants toutes catégories confondues se sont regroupés à l’école urbaine-centre dans le but de savoir les conduites à tenir. Pour ces derniers, pas question de reculer malgré les intimidations du gouvernement. En effet, d’après Armand Zannou, le secrétaire général de Cl-Op, c’est parce que le gouvernement veut priver les travailleurs béninois de leurs droits chèrement acquis depuis des lustres que ce mouvement général a été déclenché. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la répression sanglante de la marche des travailleurs en décembre dernier a-t-il expliqué. Mais pour le Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire, Lucien Hounsa, le mouvement de débrayage ne concerne pas les enseignants mais plutôt les financiers. Il a profité pour inviter les travailleurs à ne pas observer le mouvement de grève car selon lui les centrales syndicales sont téléguidées par une main invisible.