Echanges périodiques entre présidents des institutions : Yayi, Nago, Holo…des rôles primordiaux pour la paix #aCotonou

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Echanges périodiques entre présidents des institutions : Yayi, Nago, Holo…des rôles primordiaux pour la paix

Publié le mercredi 15 janvier 2014 | Fraternité

© Autre presse par DR
le président Boni Yayi (à droite), le président de l’Assemblée nationale Mathurin Coffi Nago.

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Les Présidents des Institutions ont leur rôle à jouer pour le maintien de la paix au Bénin
Quelques jours après les échanges de vœux de nouvel an entre Boni Yayi et les présidents des institutions de la République, ceux-ci se sont, à nouveau, donné rendez-vous avant-hier au palais de la Marina. Mathurin Nago pour l’Assemblée nationale, Théodore Holo pour la Cour constitutionnelle, Ousmane Batoko pour la Cour suprême, Marcelline Gbèha-Affouda pour la Haute cour de justice et Boni Yayi pour l’Exécutif, pour ne citer que ceux-là, ont donc décidé de renouer le dialogue nécessaire pour aplanir les divergences. Déjà, la fin de l’année 2013 aura été marquée par un étalage de désaccords sur des points donnés entre certaines institutions, notamment l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle. Les échanges de vœux, quelques jours plus tard entre les présidents des institutions de la République, ont permis de mesurer l’ampleur du fossé dans l’interprétation de la situation sociopolitique entre l’Assemblée nationale et la Cour Constitutionnelle. Bref, la rencontre d’avant-hier, fut-elle placée dans le cadre des rencontres périodiques entre les présidents des institutions de la République, est loin d’être anodine. Pendant plus de six heures d’horloge, sans doute, il y a eu beaucoup d’explications et de résolutions prises. D’ailleurs, c’est à peine que le président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo trahit un secret quand il affirme qu’il était nécessaire que les présidents des institutions de la République aillent au dialogue. Mieux, même s’il ne préconise pas une nouvelle conférence nationale des forces vives de la Nation, il a reconnu que face à la crise sociopolitique, la voie à suivre, c’est l’esprit de ces assises qui ont changé le cours de l’histoire au Bénin.

La paix d’abord !
Alors, tout est dit. Les relations entre les institutions de la République et au delà entre les acteurs sociopolitiques ne doivent pas s’écarter du dialogue nécessaire pour que la paix règne dans notre pays. Mais pour que cela soit possible et aussi durable, l’Exécutif a un rôle primordial à jouer. Il ne sert à rien de se retrouver entre présidents d’institutions de la République et parler de dialogue. Il faut aller au delà. En un mot, traduire les intentions en actes en s’imposant déjà le respect des autres institutions. L’autre chose est que le président Boni Yayi, puisque sans sa bonne volonté, rien n’est possible, doit faire l’effort de tendre véritablement la main à la classe politique et surtout à l’opposition afin que triomphe la démocratie et que le travail de la reconstruction nationale se fasse avec le concours de tous les Béninois. Il ne serait non plus exagéré de demander au premier des Béninois de donner de sa personne pour dénouer la crise sociale qui paralyse depuis des semaines l’administration nationale. Car, osons-le dire. Le pays va mal et sans l’implication de tous et des efforts consentis de part et d’autre, demain ne sera pas la veille pour mettre derrière nous les divergences et travailler à l’avènement d’un Bénin prospère, de justice et de fraternité.

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