COTONOU - Le président béninois Boni Yayi a procédé, mercredi à Cotonou, à l'ouverture des consultations régionales pour l'Afrique de l'ouest, du panel des éminentes personnalités sur l'avenir du Groupe Afrique-Caraïbes et pacifique (ACP) , au-delà de 2020.
"Nos consultations régionales offrent des opportunités de formulation de recommandations et d'orientations stratégiques sur l'avenir du Groupe ACP", a-t-il déclaré.
S'exprimant à l'ouverture de la rencontre, le Chef de l'Etat b éninois, a estimé que ces présentes consultations interviennent à un moment crucial et déterminant pour le Groupe ACP et son devenir.
"En effet, de profondes mutations politiques, économiques, sociales et environnementales sont en cours au plan international durant ces dernières années. Ces mutations induisent au sein de nos Etats et de nos régions de nombreux défis qui nous interpellent et appellent de notre part des actions vigoureuses appropriées en vue de repositionner notre organisation dans ce nouveau contexte", a-t-il indiqué.
Dans cette optique, a-t-il rappelé, le Groupe ACP a déjà entrepris une profonde réflexion sur ses perspectives d'avenir au- delà de 2020.
"Le Groupe ACP constitue aujourd'hui la plus grande organisation intergouvernementale transrégionale de pays en dé veloppement regroupant 80 Etats du Sud, unis par des liens historiques et culturels et mus par des valeurs de solidarité", a- t-il souligné, précisant que cette importance numérique du Groupe, ajoutée à sa diversité, devraient constituer un atout précieux et une force politique indéniables sur la scène internationale, face à des enjeux de développement.
Mais malgré ces avantages, a-t-il déploré, "force est de souligner que la majorité des Etats ACP est classée dans la caté gorie des pays les moins avancés de la planète représentant ainsi seulement 2% du Produit Intérieur Brut Mondial contre 28% pour l' Union Européenne et 7% pour la Chine".