Le mot d’ordre de grève de 48 heures lancé par les Centrales et confédérations syndicales a été suivi dans certains établissements de Cotonou.
Dans la matinée d’hier à 8 heures au Collège d’enseignement général le Nokoué, les enseignants n’étaient pas en Animation pédagogique. Devant l’administration du collège, de petits groupes d’enseignants grévistes se formaient. Place aux discussions.
« Ce sont les enseignants qui ont réclamé cette grève du 15 janvier ; par conséquent, ils la suivent comme cela se doit », déclare un des enseignants.
Les professeurs vacataires, quant à eux, sont en Animation pédagogique (Ap), pour discuter des sujets à proposer pour la deuxième série de devoirs surveillés du premier semestre, vu que les devoirs sont prévus pour le lundi 20 janvier prochain.
Certains apprenants, face à la situation, y trouvent quelques jours de repos. « Si la grève pourrait durer trois mois, cela me ferait beaucoup plaisir », déclare un élève à son ami. D’autres, sentant la fièvre des devoirs s’approcher, sollicitent l’aide des professeurs pour des séances de révision. « …Les professeurs ne viennent pas au cours, or nous avons devoir le lundi. Ça ne nous arrange pas du tout.
En plus, nous ne sommes pas au même niveau d’exécution du programme que les autres. Tout cela nous embête. Je leur demanderais de régler leurs problèmes, pour qu’on puisse vite reprendre les cours… », souhaite une élève. Tout comme au Ceg le Nokoué, au Ceg Zogbo, Gbégamey, Ste Rita et autres, le mot d’ordre de grève a été aussi respecté.
A l’université d’Abomey-Calavi, l’heure n’est plus aux grèves. Tous les amphis sont ouverts pour abriter les compositions de la 1ère session. Les étudiants s’activent pour réussir le premier examen de l’année.