Accusé par Dah Gbèdiga d’être à la manette de l’exclusion des dignitaires des religions endogènes de la présidence du cadre de concertation des confessions religieuses (CCCR), Pasteur Alokpo réagit et donne sa part de vérité.
L’élection des membres du dernier bureau du cadre de concertation des confessions religieuses s’est soldée par une crise. La contestation provient d’une association de dignitaires des religions endogènes présidée par Dah Gbèdiga. Selon ce dernier, la présidence du cadre a échappé aux dignitaires des religions endogènes à cause des manœuvres du pasteur Michel Alokpo.
L’accusé ne s’est pas fait prier pour donner sa part de vérité. Selon le pasteur Michel Alokpo, « Dah Gbèdiga, président de l’Uaoreb est un os dans la gorge des membres du cadre de concertation des confessions religieuse (CCCR).
Selon l’exposé de l’homme de Dieu, Dah Gbèdiga aspire depuis 2012 à diriger le cadre de concertation des confessions religieux. Seulement, précise-t-il, il est frappé par un critère. Le pasteur Alokpo indique par ailleurs que les textes du cadre présentaient des insuffisances et pour corriger ces insuffisances, il a été décidé lors e l’assemblée général du 30 Janvier 2021, l’installation d’un comité transitoire.
La veille des élections, confesse l’homme de Dieu, il a été joint au téléphone par Dah Gbèdiga qui lui a fait savoir que c’est lui qui devait remporter le poste de présidence du cadre. Aux dires de Michel Alokpo, le président de l’Uaoreb, entendez Union des associations et organisations des religions endogènes du Bénin aurait même tenté de le soudoyer en lui promettant une enveloppe financière.
Dah Gbèdiga selon les confessions de Michel Alokpo ne serait pas à sa première tentative. Il aurait posé le même acte en 2021 à la veille d’une assemblée générale du cadre de concertation en se rendant chez l’homme de Dieu avec un gros mouton .
Le président Patrice Talon sollicité pour une médiation
Depuis quelques jours, le cadre de concertation des confessions religieuse est en proie à une crise interne. Ladite crise est née de l’élection du nouveau bureau du cadre de concertation. Le principal contestataire du bureau élu, Dah Gbèdiga estime que la présidence de ce bureau devait revenir de droit aux dignitaires des religions endogènes.
A le croire, il est décidé depuis un moment que la présidence du cadre de concertation des confessions religieuses doit être tournante. Les chrétiens et les musulmans ayant déjà occupé le fauteuil, la logique veut que cela revenait de droit aux dignitaires des religions endogènes.
Il conteste donc l’élection d’un musulman comme président du cadre de concertation et accuse le pasteur Michel Alokpo d’avoir manœuvré pour les écarter. Le contestataire a saisi le chef de l’Etat, le président Patrice Talon et le ministre de l’intérieur afin qu’ils s’impliquent dans la résolution de cette crise. Pour Dah Gbèdiga, l’erreur doit être corrigée ou le cadre de concertation supprimé.