Chaque jour que Dieu fait est un miracle pour les agents contractuels de l’Agence Bénin Presse (ABP), cet organe de presse de service public, dissout par le gouvernement de la Rupture le 27 Janvier 2022.
Contraints au chômage et toujours dans l’attente de leurs droits, le dossier du personnel contractuel de l’ABP souffre sur la table du ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. En dépit du travail abattu par le comité de liquidation mis en place, et qui a rendu les résultats de la mission à lui confiée, la ministre n’a pas jusque-là donné une suite favorable à ce dossier, laissant des pères et des mères de famille dans une situation de vulnérabilité.
De ces travailleurs brutalement asséchés sur le plan professionnel, il y en a qui luttent au quotidien contre la maladie dans les hôpitaux et sans moyens subséquents, d’autres littéralement écrasés par la conjoncture économique, déboussolés.
Quel crime ont-ils commis, ces agents qui ont servi pendant 12 années, pour les plus anciens dans cette situation, pour être traités de la sorte ?
La question mérite d’être posée, à voir la lenteur et la lourdeur abusives qui caractérisent l’acheminement du dossier des agents contractuels de l’ABP, depuis peu sur la table de la ministre.
Patrice Talon en bon père de famille doit se saisir de ce dossier, du moins, interpeller la ministre de tutelle, aux fins de donner satisfaction aux journalistes, techniciens et autres concernés, livrés à eux-mêmes sans aucune condition, aucune conditionnalité avec une situation sociale minable, suite à la brutale dissolution de l’organe de presse.