Il est un citoyen de ce pays et se préoccupe, aujourd’hui plus qu’hier, de la situation socio-politique très tendue que vit actuellement le Bénin. A l’occasion de la fête de Maoloud, édition 2014, El Hadj Kabir Latoundji n’a pas manqué d’appeler ses frères et sœurs musulmans et tous les Béninois en général à privilégier l’unité en toute circonstance. Lire ci dessous son message.
« En ce jour mémorable, l’honneur m’échoit de prendre la parole devant cette auguste assemblée pour célébrer avec vous, la naissance d’un dévot, d’un père et conjoint exemplaire et du meilleur guide, Mouhamed (SAW), fils d’Abdallah, prophète Allah et miséricorde de l’humanité. En effet, chers frères et sœurs, la célébration de ce jour nous offre l’occasion de passer en revue les valeurs qu’incarne ce noble messager d’Allah. C’était un pacificateur qui a pu unir des tribus fratricides, les Haos et Hazradj. Il privilégiait l’unité en toute circonstance. C’est un prophète de tolérance, d’amour, de paix et de justice.
Chers frères et sœurs dans la foi, l’unité et la cohésion de notre communauté doivent aller au-delà de nos clivages idéologiques, politiques, ethniques et des intérêts personnels. Ainsi, nous aurions mis en pratique une exhortation du prophète (SAW) qui dit : je cite : «Le Musulman est pour son frère musulman semblable aux murs d’un édifice qui se tiennent les uns les autres ».
Chers adorateurs, chères adoratrices, inspirons-nous de ce modèle prophétique pour transcender nos différences et nous unir autour d’un idéal noble, celui de consolider les bases de la communauté musulmane au Bénin, dans laquelle chaque acteur, qu’il soit simple fidèle ou musulman, érudit musulman ou non, apporte sa pierre à l’édifice.
Suivant les recueils prophétiques : L’homme doit être pour son prochain comme l’arbre donnant des fruits et accordant son ombre. Que ferait-on d’un arbre improductif qui n’aurait pas d’ombre ? »