Il est à craindre à nouveau pour les élections à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) tenues au bout de deux ans de procédures tumultueuses. Alors qu’on croyait le mal définitivement vaincu, il y a des informations qui donnent de la frayeur et qui suscitent des interrogations.
Certains candidats sont élus à crédit à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). Ils n’ont pas rempli les formalités mais ont été autorisés à compétir. Aujourd’hui, les informations sortent, au point où on parle déjà de menace d’invalidation de certains sièges. Que se passe-t-il au juste ? En effet, l’élection consulaire a donné l’occasion pour la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin de faire un redressement de cotisations des candidats pour le compte des années 2010, 2011 et 2012. Ce redressement, apprend-t-on, est fait conformément à la grille des cotisations en vigueur à la Ccib.
A cet effet, il s’est fait que dans une région du Bénin, aucun des opérateurs économiques, candidats à cette élection, n’était à jour. Ils ne devraient donc pas être autorisés à compétir. Seulement, saisissant l’occasion, la Ccib a accepté leur dossier contre leur engagement à payer les cotisations dans une période bien précise.
Ainsi, ces candidats ont pris l’engagement de se mettre à jour vis-à-vis de leur cotisation au plus, au mois de novembre 2014. Des engagements jamais tenus jusqu’à ce jour. Mieux, ils ont été élus au terme du scrutin du 5 janvier dernier. Un double échec pour la Ccib qui a voulu récupérer ses cotisations en acceptant leur candidature et qui n’a rien encaissé alors que les intéressés sont élus. Par contre, ces candidats élus auront tout gagné sur le dos de la Ccib.