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Atelier régional sur les DSSR à Cotonou: Des réflexions pour le renforcement du cadre juridique

Publié le mercredi 26 octobre 2022  |  Matin libre
Droit
© aCotonou.com par DR
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Le Consortium Social Watch Bénin-Association pour la promotion des initiatives locales (Assopil) organise du 25 au 27 octobre 2022, un atelier régional de partage d’expériences et d’actions sur le cadre juridique, règlementaire, normatif et socio-politique protégeant les Droits à la santé sexuelle et reproductive (Dssr). Le présent atelier qui se déroule depuis ce mardi, 25 octobre 2022 à Bénin Royal hôtel de Cotonou vise à contribuer à l’amélioration du cadre juridique et institutionnel des Dssr au Bénin et dans la sous-région…



Trois jours durant, des experts et acteurs intervenant dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, venus de plusieurs pays africains, harmoniseront leurs connaissances et expériences en vue du renforcement du cadre juridique protégeant les droits sexuels et reproductifs au Bénin et dans la sous-région ouest-africaine. Organisé dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du cadre normatif, législatif et institutionnel de la santé sexuelle et de la reproduction (PARNoL-SSR), le présent atelier régional bénéficie de l’appui de l’Agence belge de développement (Enabel) à travers le Programme d’appui à la santé sexuelle et reproductive et à l’information sanitaire (P@sris). A travers cette rencontre, le Consortium entend susciter des réflexions profondes autour du renforcement du cadre juridique pour l’accès aux Dssr. Dans son intervention, la présidente de Social Watch Bénin, Blanche Sonon, représentant le consortium, a fait savoir que la situation des adolescent(e)s et des femmes reste préoccupante au Bénin au regard des enjeux des droits sexuels et de la procréation. Et ceci, malgré une prise de conscience et un engagement national de changer la donne. Si les données restent accablantes, le Bénin dispose pourtant d’un important arsenal juridique et s’est doté de politiques et stratégies susceptibles de garantir une meilleure santé sexuelle et reproductive à tous. A l’en croire, l’atelier régional se veut une occasion de permettre aux parties prenantes d’apprécier les progrès réalisés en matière juridique et institutionnelle mais aussi d’identifier les défis à relever pour une meilleure protection des Dssr au Bénin et en Afrique subsaharienne. Ainsi, il sera question de faire une analyse globale des progrès et défis prioritaires sur la base des expériences et bonnes pratiques partagées, définir les perspectives et actions pour le renforcement du cadre normatif, législatif et institutionnel. Tout en témoignant sa gratitude à Enabel pour son appui, elle s’est dit convaincue de la pertinence des recommandations et perspectives au terme de l’atelier. Notons que selon l’Oms, 830 femmes meurent par jour dans le monde des suites des complications liées à la grossesse et à l’accouchement tandis que 214 millions de femmes en âge de procréer ne désirant pas une grossesse, n’ont pas accès à la planification familiale. 25 millions d’avortement sont opérés par des méthodes non sécurisées ou dangereuses dont 77% en Afrique subsaharienne. Quant au représentant de la Représentante de l’Oms au Bénin, Dr Souleymane Zan, il a salué l’initiative qui, selon lui, permet de mener des réflexions profondes sur l’environnement règlementaire, son impact sur l’accès à la Santé sexuelle et de reproduction afin d’identifier les actions prioritaires. “Sur le continent africain, la situation de la SSR n’est pas reluisante, elle reste une tragédie qui n’a pas lieu d’être dans l’histoire moderne“ a-t-il fait savoir. Il a, par ailleurs, rassuré du soutien de l’Oms et son engagement à apporter toute l’expertise technique requise pour opérationnaliser les actions prioritaires qui seront identifiées. Pour la représentante de l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Bénin, il importe d’analyser des conditions sociopolitiques, culturelles, matérielles, organisationnelles et financières pour un environnement favorable aux Dssr. Elle a également réitéré l’engagement du Royaume de la Belgique à soutenir les efforts du gouvernement en vue d’accroître durablement le bien-être social des populations. Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de la santé a déclaré que le Bénin s’est doté d’un arsenal juridique qui a permis de répondre aux besoins en matière de protection, contrôle et répression en santé sexuelle et reproductive. Mais il admet que des problèmes liés à la jouissance des droits sexuels et reproductifs persistent. “…Nous attendons des recommandations pertinentes et réalistes permettant la mise en œuvre d’actions concrètes à court, moyen et long terme“, a-t-il lancé aux participants.
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