Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation et sa collègue Eléonore Yayi Ladékan, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont procédé, ce mardi 25 octobre, au lancement du projet Africa Digital Campus à Cotonou. Financé par l’Agence française de Développement, ce projet vise, entre autres, à créer et développer une offre de formation en ligne et renforcer l’expertise des enseignants de deux universités d’Afrique de l’Ouest.
Destiné à renforcer l’offre de formation en ligne à l’Université virtuelle du Burkina Faso (Uvbf) et à l’Institut national supérieur de technologie industrielle de Lokossa (Insti) au Bénin, le projet Africa Digital Campus a été lancé, ce mardi 25 octobre à Cotonou. A cette occasion, Marc-André Loko, directeur général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique, s’est dit heureux de l’aboutissement de ce projet né dans le contexte de la crise liée à la Covid-19 où le numérique s’est imposé comme outil majeur d’accès au savoir dans les universités. C’est le lieu pour lui de saluer le leadership d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation et sa collègue Eléonore Yayi Ladékan de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui ont favorisé les étapes ayant conduit au lancement de ce projet. Relevant les trois composantes de ce projet qui favorise, entre autres, le développement des infrastructures numériques au service du e-learning, il témoigne sa gratitude à toutes les parties prenantes et partenaires sur le projet. « Je pense que la mouture actuelle du projet respecte nos attentes et c’est un projet complet avec trois composantes intégrées », a-t-il déclaré. Valérie Verdier, présidente et directrice générale de l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird), se félicite du travail abattu par les équipes dans le cadre de la réalisation de ce projet porté par l’Ird et le Wacren en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie. Convaincue que l’enseignement supérieur est la clé pour l’atteinte des Odd 2030 et l’enseignement à distance en est le levier, elle pense que les infrastructures numériques restent un défi important à relever. A l’en croire, le projet Africa Digital Campus est une priorité pour l’Ird, car il va non seulement renforcer les infrastructures de stockage et de communication pour l’accès aux ressources éducatives mais aussi contribuer à former les futurs décideurs des pays bénéficiaires. Pour elle, la connectivité est un défi en Afrique et l’Ird reste engagé aux côtés du Bénin pour réduire la fracture numérique.
Impacter le maximum d’étudiants
Au nom de l’Agence française de Développement (Afd), Alexandra Chauveau, responsable de pôle, félicite le Bénin pour sa feuille de route pertinente dans le cadre de la digitalisation de son système éducatif. Saluant les initiatives prises par le gouvernement au profit du secteur de l’éducation lors des heures difficiles de la Covid-19, elle réitère le soutien de l’Afd au Bénin dans le secteur de l’éducation en général et dans l’enseignement supérieur en particulier. Elle se dit heureuse que ce projet se base sur la mutualisation des compétences entre le Burkina Faso et le Bénin dans sa phase pilote. C’est pourquoi, elle souhaite que ce projet impacte 1 000 étudiants. Heureuse de la mobilisation des partenaires autour du projet, Éléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pense que cette cérémonie de lancement est une occasion exceptionnelle dans la vie de ces deux universités de l’Afrique de l’Ouest. Rappelant l’importance de la formation à distance, elle note que ce projet facilitera les bonnes pratiques entre les structures d’enseignement supérieur et de recherche. « La finalité, c’est de pouvoir toucher toutes les sphères du système éducatif, et le gouvernement béninois croit en ce projet et s’engage à travailler pour impacter le maximum d’étudiants »,
a-t-elle fait savoir. Quant à Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, elle se dit heureuse que ce projet même dans sa phase pilote, s’arrime aux besoins et attentes du Bénin. A l’en croire, c’est plus qu’un projet pilote pour le Bénin qui fait des efforts en matière de e-learning à travers le Réseau béninois d’Education et de Recherche (Rber) et bien d’autres initiatives. Ainsi, elle s’engage à oeuvrer pour son succès. « Nous sommes engagés et souhaitons que ce projet se généralise et se pérennise pour combler l’ensemble de nos besoins au plan national », a-t-elle conclu.